« Les Châtiments » est un recueil écrit par Victor Hugo lors de son exil à Jersey, après le coup d'état du 2 décembre 1851. C'est le plus grand ouvrage satirique du XIXe siècle, il compte plus de six mille vers. « Fable ou Histoire » appartient au livre III du recueil. En s'inspirant des fables de Jean de La Fontaine, Victor Hugo met en scène des animaux qui symbolisent chacun un caractère humain. Le titre nous laisse supposer que Victor Hugo se sert du genre de la fable pour raconter une histoire réelle. Nous allons d'abord expliquer le choix des animaux, puis nous intéresser au coup d'état et ses conséquences, et enfin au rôle du poète dans sa dénonciation politique (...)
[...] Fable ou Histoire appartient au livre III du recueil. En s'inspirant des fables de Jean de La Fontaine, Victor Hugo met en scène des animaux qui symbolisent chacun un caractère humain. Le titre nous laisse supposer que Victor Hugo se sert du genre de la fable pour raconter une histoire réelle. Nous allons d'abord expliquer le choix des animaux, puis nous intéresser au coup d'état et ses conséquences, et enfin au rôle du poète dans sa dénonciation politique. Peut-on dire que le poème est un apologue ? [...]
[...] D'abord, favorable au président Louis Napoléon Bonaparte, il passe bientôt dans l'opposition et se détourne de lui. Il se rapproche donc de la gauche républicaine, prenant position contre la peine de mort et l'injustice sociale. Lors de cette période historiquement troublée, Hugo se définira comme un «homme de gauche», partisan de la liberté et luttant contre les injustices. Son roman consacré aux humbles, Les Misérables, est déjà en chantier lorsque se produit la Révolution de 1848. Menacé d'arrestation lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il s'enfuit, après avoir tenté d'inciter le peuple à la résistance aux cotés des Républicains. [...]
[...] Il a pour mission de réveiller les consciences. Biographie de Victor Hugo Sa vie Victor Hugo «Sans la justesse de l'expression, pas de poésie.» Victor Hugo, Petit Traité de poésie française. Né à Besançon en 1802, d'une mère nantaise et d'un père lorrain, commandant qui sera général sous l'Empire, Victor Hugo connaît avec ses deux frères une enfance difficile et une adolescence mouvementé, sans cesse ballotté de ville en ville au gré des affectations de son père, selon les hasards de la vie de garnison, et les disputes liées à la mésentente des parents. [...]
[...] Il acquiert alors cette auréole du «proscrit» intransigeant, refusant de rentrer en France même après l'amnistie décrétée par Napoléon III en 1859. Il attendra la chute de l'Empire, en 1870, pour rentrer en France. Triomphalement accueilli à Paris, le 5 septembre 1870, il consacre ses dernières années à la défense des communards et à la mise en ordre, pour la postérité, de tous ses manuscrits. Il passe le temps de la Commune (printemps 1871) entre la Belgique et le Luxembourg, puis est élu sénateur en 1876. [...]
[...] Or, le singe emprunte la peau d'un tigre. L'image, qui devient une métaphore filée tout au long du poème, prend ainsi un caractère de férocité (tigre) et de traîtrise (singe). Le singe est l'animal choisi pour représenter Louis-Napoléon, il le désigne comme un mauvais imitateur de son oncle : son début de règne tient de la mascarade, de la supercherie. Le tigre, qui remplace le lion pour constituer son déguisement, permet à Hugo d'évoquer une cruauté sans grandeur. Au vers 6 : il s'autoproclame roi sombre des nuits car il s'agit bien d'une supercherie. [...]
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