Il est né à Metz le 30 mars 1844, Paul Verlaine était d'origine ardennaise mais a tout de même vécu à Paris. Il est tout d'abord élève au lycée Bonaparte, il embrassa par la suite une carrière d'employé de bureau à la mairie de Paris. Il commença ensuite à fréquenter les milieux littéraires, menant une vie répréhensible aux yeux des siens, entre les cafés, où il abusait de l'absinthe, et les amours faciles et décevantes. Il écrivit Poèmes saturniens en 1866 qui est son premier recueil puis Fêtes galantes en 1869. Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. L'emploi de rythmes impairs, d'assonances, de paysages en demi-teintes le confirment. Il fut considéré par les symbolistes comme leur maître. Il meurt à Paris le 8 janvier 1896 (...)
[...] On met en évidence l'aspect solennel avec la gradation des cloches, aussi l'annonce de la mort (le glas). Le poète vise ce bonheur : tenir entre ses bras un rêve capricorps (vers 11 répété au vers 15). LA répétition de sonnez grelots cloches attire l'attention. Dans le bonheur même s'inscrit la contradiction : et je hais toujours rime assonante : l'ami prudent. L'auteur affirme la volonté de démontrer que le but de la poésie est de tendre vers le bonheur. [...]
[...] Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. L'emploi de rythmes impairs, d'assonances, de paysages en demi-teintes le confirment. Il fut considéré par les symbolistes comme leur maître. Il meurt à Paris le 8 janvier 1896. Poème Nevermore Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice, Redresse et peins à neuf tous tes arcs triomphaux ; Brûle un encens ranci sur tes autels d'or faux ; Sème de fleurs les bords béants du précipice ; Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice ! [...]
[...] La fatalité est mise en relief par les majuscules à outrance. La vie elle-même contient la mort. Il y a la mort parce que l'on est en vie. Il y a un passé réudu qui agit encore sur le poète et résonne en nous qui sommes lecteur. Ce poème nous prouve que la maitrise absolue de l'art poétique est vaine. Le poète peut rapidement accéder subrepticement au bonheur mais son chant mélancolique est amer car le paradis est définitivement perdu. [...]
[...] Le Bonheur a marché côte à côte avec moi ; Mais la Fatalité ne connaît point de trêve : Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve, Et le remords est dans l'amour : telle est la loi. - Le Bonheur a marché côte à côte avec moi. Extrait de Caprices, Poème saturniens, Paul Verlaine Analyse analytique I Une invitation désabusée Une invitation de qui ? L'expression je l'ai donne un effet clair d'une subjectivité en écho, le je est associé au moi du lecteur qui s'identifie alors. Ce moi clos même le poème, pour affirmer plus de possession. On a ici un procédé d'identification. [...]
[...] Une religion se pratique selon un rituel, comment est décrite cette religion ? Elle est rabaissée : flétrie fanée vieillie et est décrite par des connotations péjoratives : rajeunie or faux ranci (qui a pris une odeur forte), jauni Ces procédés d'abaissement sont appuyés par des références aux clichés : pousser son cantique 10) connote pousser la chansonnette Aussi arcs triomphaux mis au pluriel tourne en banalité ce monument d'origine grandiose et honorifique. De plus grelots et clochettes qui sont des objets associés aux troubadours ou forains deviennent minorants et participent ainsi à une gradation engendrant encore un procédé d'abaissement. [...]
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