"Les Mémoires ne sont jamais qu'à demi-sincères, si grand soit le souci de vérité; tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit" (Les mémoires sont à prendre ici au sens de récit de vie). Cettre phrase du <i>Journal de Gide</i> montre bien le problème de la vérité que pose l'autobiographie. Alors que tous les auteurs d'autobiographie ne cessent d'insister sur le fait qu'ils sont entièrement sincères dans leurs oeuvres, on peut se demander dans quelle mesure la vérité est respéctée dans ce genre littéraire. Nous nous interrogerons sur le respect de la vérité dans l'autobiographie, puis sur la difficulté pour le lecteur de la comprendre ...
[...] Ainsi, on constate qu'en écrivant, l'auteur a 2 idées: le souci de sincérité et celui de vérité. Le plus souvent l'auteur, écrivant pour se justifier privilégie la sincérité à laquelle il souhaite faire accéder le leceur. Cependant, il existe un paradoxe car l'auteur ne met pas tous en oeuvre ( il occulte parfois des faits) pour arriver à ses fins. Dans ce cas, on peut se demander si l'auteur d'une autobiographie n'écrit pas plus pour lui même que pour le lecteur ? [...]
[...] La vérité est-elle toujours respectée dans l'autobiographie ? "Les Mémoires ne sont jamais qu'à demi-sincères, si grand soit le souci de vérité; tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit" ( les mémoires sont à prendre ici au sens de récit de vie) . Cettre phrase du Journal de Gide montre bien le problème de la vérite que pose l'autobiographie. Alors que tous les auteurs d'autobiographie ne cesse d'insister que le fait qu'ils sont entièrement sincères dans leurs oeuvres on peut se demander dans quelle mesure la vérité est respéctée dans ce genre littéraire. [...]
[...] Les tous premiers mots des Confessions sont "intus et in cute", ce qui veut dire "à l'intérieur et sous la peau", le lecteur comprend dès lors le désir de transparence de Rousseau. Ce désir est prouvé à 3 reprises avec les 3 grandes confessions du livre, notamment la 2eme confession, lorsqu'il avoue qu'il a fait accuser la servante Marion d'un vol qu'il a commis. Rousseau a le souci de vérité, car il n'hésite pas à avouer cet acte mauvais, même s'il doit subir le mépris des autres par la suite. [...]
[...] En ecrivant Les Confessions, Rousseau met plus en valeur la vérité des sentiments, c'est-à-dire sa sincérité, il veut faire comprendre aux lecteurs les émotions ressenties au cours de sa vie. Dès le début du livre Rousseau se trompe sur la vérité des faits avec l'épisode des 2 mariages célébrés le même jour qui, en réalité, se sont déroulés à 5 ans d'intervalle. Même si cette ereur remet en cause la vérité des faits ( vérité secondaire), la sincérité de Rousseau, elle, est bien respectée. [...]
[...] On le voit notamment à la fin des livres 2 et 3 qui se ferment sor les aveux, il est pour lui impossible de continuer. Son aveu n'étant peut-être pas fini, le lecteur ne peut pas tout comprendre. Mais, comme le dit Gide, "tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit". Outre la difficulté de tout dire, l'auteur peut dire la vérité, mais elle sera forcément transformée. Ceci peut s'expliquer à cause de la différence de temps entre les faits racontés et le moment où ils sont racontés. L'auteur peut tout simplement oublier certains faits. [...]
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