La ville, un espace dominé par des forces verticales, l'immensité et l'aspect chaotique.
On trouve tout d'abord beaucoup de symboles de la verticalité : le poème comporte beaucoup de termes d'architecture qui évoquent la verticalité. Au vers 4 "les grands escaliers", au vers 3 "les étages", au vers 10 "les colonnes", au vers 10 "les tours", au vers 13 "les toits et les pignons", au vers 40 "toits et corniches", "les murailles" (...)
[...] C'est la ville tentaculaire. Analyse : L'organisation de la description de la ville La ville, un espace dominé par des forces verticales, l'immensité et l'aspect chaotique On trouve tout d'abord beaucoup de symboles de la verticalité : le poème comporte beaucoup de termes d'architecture qui évoquent la verticalité. Au vers 4 les grands escaliers au vers 3 les étages au vers 10 les colonnes au vers 10 les tours au vers 13 les toits et les pignons au vers 40 toits et corniches les murailles C'est accentué par un certain nombre d'adverbes, notamment debout : il y a le sens du mot + le fait que le mot constitue à lui seul tout le vers. [...]
[...] Un espace monstrueux Au vers 11, on annonce la thématique avec des faces de gorgonnes référence mythologique qui renvoie à des personnages monstrueux. Dans notre texte, le monstre ressemble à une ville pieuvre, cf. vers 15 la ville tentaculaire et vers 50 avec l'image inquiétante des tentacules avec certaines formules : vers 8 ponts qui sont jetés par bonds au vers 9. Ceci est accentué par le rejet jetés Il y a aussi par au-dessus passent les cabs [ . ] proues du vers 42 à 44. [...]
[...] tombereaux a la même sonorité que tombeau D. Un espace impersonnel, déshumanisé C'est une ville qui semble se présenter sans habitant. On devine une population mais jamais clairement exprimée : vers 1 tous les chemins vont vers la ville exode rural avec vers 15 la ville tentaculaire Cela suggère des déplacements massifs, mais ils ne sont pas du tout décrits métonymie. On évoque les faubourgs, vers 12 et vers 43 vole l'effort : on évoque les humains à travers l'énergie. [...]
[...] II) Un espace urbain, fantastique et inquiétant A. Une ville obscure Il y a de nombreux éléments qui bouchent le regard : vers 2 brumes vers 23-24-25 le soleil clair [ . ] charbon et fumées au vers 23 il y a la négation ne se voit pas vers 24 fermé pas l'idée c'est une entrave à la vision accentuée par le vers 25 charbons et fumées Au vers 29, on trouve le mot brouillard De plus, l'océan et les espaces du vers 31 sont invisibles puisqu'on a besoin d'un fanal vert pour pouvoir se repérer. [...]
[...] En effet, on trouve au vers 2 du fond des brumes vers 3 là-bas répété au vers 7 (idée d'éloignement), vers 17 au bout de vers 45 de mille en mille vers 12 faubourgs à la périphérie de la ville, cela l'agrandit. Il y a aussi un aspect chaotique, hétéroclite : l'ensemble peut paraître anarchique, beaucoup de choses s'accumulent dans cette ville. Il y a une énumération désordonnée : aux vers on trouve ponts tours toits pignons blocs colonnes Le poète volontairement ne met aucune transition ou mot de liaison : cela accentue l'idée que tout cela est un peu enchevêtré. [...]
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