Le Manuscrit trouvé à Saragosse est écrit dans le courant des idées des Lumières, au XVIIIe siècle. Potocki met en scène divers personnages mais le principal reste Alphonse Van Worden. Il accompagne le lecteur, lui aussi conduit par d'autres personnages, pour écouter une multitude de récits, de nombreux avis et idées, enchâssés dans la narration. Malgré sa présence tout au long du roman, Alphonse Van Worden, exprime rarement son opinion personnelle : est-il manipulation littéraire ou sauve-t-il les idées des Lumières ? (...)
[...] Potocki met en scène divers personnages mais le principal reste Alphonse Van Worden. Il accompagne le lecteur, lui aussi conduit par d'autres personnages, pour écouter une multitude de récits, de nombreux avis et idées, enchâssés dans la narration. Malgré sa présence tout au long du roman, Alphonse Van Worden, exprime rarement son opinion personnelle : est-il manipulation littéraire ou sauve-t-il les idées des Lumières ? Alphonse van worden se retrouve être un personnage inventé pour permettre l'histoire, c'est un héros du roman, mais il est entraîné dans un voyage initiatique qui lui permet de répondre à ses questions, cependant, il permet la circulation des idées des Lumières. [...]
[...] Tout est remis en question mais pas par Alphonse directement.il ne maîtrise pas les situations et se laisse guider dans cette histoire. Les personnages n'ont pas de mal à le convaincre ni à lui confier des secrets. Il est naïf et e ne répète rien. Alphonse van worden se retrouve être l'objet des Gomelez sans le vouloir en se réveillant sous un gibet. Il continue à errer en Espagne attendant des lettres lui demandant de faire telle ou telle action, c'est d'ailleurs une lettre qui lui dit qu'il peut repartir à Madrid et quitter cette région sûrement car son initiation est terminée. [...]
[...] Potocki promène son personnage dans l'Espagne. Alphonse van worden est le narrateur, il s'exprime à la première personne, mais souvent parce qu'un personnage a décidé d'arrêter son récit ou parce qu'un autre l'appelle. Il est le témoin direct des histoires et nous les rapporte. Il ne contredit presque jamais et raconte seulement ce qu'il voit, ce qu'il entend, il ne juge pas et se rapporte à son père et à son éducation. Grâce à Alphonse van Worden, les histoires s'enchaînent, perdant le lecteur et peut-être même le héro qui ne se plaint jamais. [...]
[...] Cependant, bien qu'il se retrouve manipulé dans le roman et entraîné dans des aventures, il permet la circulation des idées des Lumières. Grâce à la présence d'Alphonse et de son ignorance, l'auteur introduit des idées des Lumières que le personnage principal rend possible par l'intermédiaire de ses rencontres. Il rencontre un cavalier qui le fait mettre en prison sans aucune raison, il sera aussi torturé.Cet événement permet à Potocki de critiquer la justice du XVIIIe siècle, qui emprisonnait rapidement sans aucune raison valable, pour certains cas.Les règlements de comptes dans les histoires des personnages se font très souvent lors de duels. [...]
[...] le père voulait lui apprendre à danser mais Vélasquez s'en moquait, ainsi que l'auteur, les Lumière et donc le lecteur, qui adopte les idées des Lumières tout comme Alphonse. En sauvant Vélasquez, Alphonse sauve les sciences et la philosophie, ce qui permet aussi à Rebecca d'apprendre. La question de la vraie religion et de la critique de celle-ci est possible grâce à Alphonse. Lors se son passage chez l'ermite, c'est un passage obligé à la prière. C'est d'ailleurs ce qu'Alphonse entreprend : je passai à la chapelle et je priai réellement, car je n'étais pas esprit fort et j'ignorais même qu'il y en eut, tout cela était encore un effet de mon éduction. [...]
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