Dissertation philosophique sur le thème de l'utopie (3 pages)
Un des reproches adressé à l'utopie est son inefficacité : elle détourne les hommes de l'action pour les plonger dans un univers fantasmatique.
L'utopie est donc chimère, est cette critique est à l'origine d'un courant anti-utopiste :
Le prince de Machiavel « Il m'a paru qu'il valait mieux m'arrêter à la réalité des choses que de me livrer à certaines spéculations. »
Machiavel récuse toutes les utopies passées, présentes et à venir, en repoussant les fictions de l'imagination au nom du réalisme.
Derrière lui, Marx a récusé, au nom de la positivité, la pensée utopiste.
Repris par Lénine, ce rêve, s'il peut soutenir un combat révolutionnaire, ne saurait fonder un projet de révolution social => ce que Marx reproche à l'utopie, c'est de ne pas savoir penser le passage de l'état présent à l'état idéal.
Le second reproche plus sérieux adressé à l'utopie est sa fonction de norme. Elle est la seule société juste, la seule rationnelle.
Et pour arriver à cette société juste, tous les moyens seront justifiés.
Sera bien tout ce qui peut accélérer la venue de cette société.
L'action politique ne peut être jugée que sur un seul critère : celui de l'efficacité dans la poursuite du but.
I) Les différentes formes de l'utopie
II) L'utopie n'est elle pas tromperie ?
[...] Le second reproche plus sérieux adressé à l'utopie est sa fonction de norme. Elle est la seule société juste, la seule rationnelle. Et pour arriver à cette société juste, tous les moyens seront justifiés. Sera bien tout ce qui peut accélérer la venue de cette société. L'action politique ne peut être jugée que sur un seul critère : celui de l'efficacité dans la poursuite du but. On passe sur le prix à payer s'il est justifié par l'idéal. Mais qui peut juger de cette efficacité ? [...]
[...] A quoi sert l'utopie ? Cette situation empruntée à Eduardo Galeano (écrivain uruguayen) nous éclaire bien sur l'ignorance commune du véritable sens de l'utopie. En effet, celle-ci peut recouvrir différents sens, depuis le nom de la république dont parle Thomas More (1483-1535) (c'est-à-dire un plan imaginaire de société idéale), mais l'utopie vaut aussi comme contestation et réalisme. Il existe donc différentes utopies, s'opposant à de nombreuses critiques : l'utopie est-elle chimère ? Elle est meurtrière ? Qu'es-ce que l'utopie, et à quoi sert-elle ? [...]
[...] II) L'utopie n'est elle pas tromperie ? Un des reproches adressé à l'utopie est son inefficacité : elle détourne les hommes de l'action pour les plonger dans un univers fantasmatique. L'utopie est donc chimère, est cette critique est à l'origine d'un courant anti-utopiste : Le prince de Machiavel Il m'a paru qu'il valait mieux m'arrêter à la réalité des choses que de me livrer à certaines spéculations. Machiavel récuse toutes les utopies passées, présentes et à venir, en repoussant les fictions de l'imagination au nom du réalisme. [...]
[...] Sur une ile marque la différence, protection matérielle. Configuration montagneuse des abords protection. Pour accomplir la construction parfaite de la société idéale. Image d'un état idéal. Son rôle n'est pas uniquement la fiction, mais la critique de l'état existant. More critiquait ainsi l'Angleterre du 16ème siècle, la critique sous-tend le projet utopique. Négation et renversement : la capitale d'utopie est effacée, invisible, au contraire des capitale que les Etats font briller de 1000 feux pour le prestige. Cette dimension de construction utopique s'est développée en Europe après More, notamment avec Bacon (la nouvelle Atlantide), Cyrano de Bergerac (Etats et Empires du soleil). [...]
[...] III) La défense de l'utopie. - Conclusion Le progrès, c'est la réalisation des Utopies a dit Oscar Wilde. Ainsi, même si l'utopie n'est qu'un rêve, elle n'est pas un rêve inutile. Sans imagination productrice, aucune production, aucun progrès, juste de la stagnation. Il est alors trop facile et trop lâche de la récuser sur le simple fait qu'elle est trop éloignée pour l'atteindre sans délai. L'utopie est la pensée de celui qui refuse de limiter a priori l'étendue du possible à seulement ce qui est réel aujourd'hui. [...]
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