Fiche de lecture de l'ouvrage L?UNESCO oubliée - La SDN et la coopération intellectuelle (1919-1946) - Jean-Jacques Renoliet
Bien que le pacte de la SDN ne contienne aucune disposition relative à la coopération intellectuelle, est créée en 1922 la Commission Internationale de Coopération Intellectuelle (CICI), base de l?organisation de la Coopération Intellectuelle (OCI) reconnue en 1931. Puis en 1946, l?UNESCO vient remplacer l?OCI.
[...] Au sein de ce système, le travail de l‘IICI est reconnu par la CICI et par la SDN. Cependant une tension s‘installe entre le secrétariat de la SDN et Luchaire (le Directeur de l‘IICI) qui souhaite donner à l‘IICI une plus grande autonomie. La SDN s‘efforce de donner à l‘IICI un caractère précaire : l‘institut a été créé quand pour le moment la SDN ne veut pas travailler elle-même sur ce terrain D‘autre part, Murray qui brigue la présidence de la CICI aimerait voir les compétences de l‘IICI réduites. [...]
[...] Et l‘IICI (avec lui est à nouveau reconnu par la SDN, si bien que peut parler de renaissance de l‘IICI et de l‘OCI en 1931. III La promotion de l‘OCI au sein de la SDN (31-40) 1 L‘OCI face à la crise : le choix de l‘apolitisme (31-37) L‘OCI est devenue une nouvelle organisation technique de la SDN mais elle voit son budget diminuer d‘environ 40%. Face à cette crise et devant la dégradation du climat international, l‘OCI tente de se redéfinir en renforçant son apolitisme. [...]
[...] IV Une action inachevée mais prometteuse 1 Des méthodes de plus en plus efficaces L‘IICI fait de plus en plus appel à des comités internationaux d‘experts, comme le comité permanent des lettres et des arts que préside Paul Valéry qui se consacre à la défense et au progrès de la culture. Il y a aussi des comités dont les membres sont nommés par la CICI mais qui sont convoqués directement par la CICI, comme le comité de direction de l‘office international des musées ou le comité des experts bibliothécaires. [...]
[...] Son statut après l‘acte international de 1938 est finalement celui d‘une organisation à la fois intergouvernementale (Elle bénéficie de la contribution des états) et indépendante du pouvoir politique. L‘UNESCO à sa suite a voulu éviter d‘être une organisation sans pouvoir puisqu‘elle est clairement une organisation intergouvernementale politique dans sa nature, éthique dans ses objectifs et technique dans ses domaines d‘intervention ( ) où les décisions sont prises exclusivement par ceux qui ont le pouvoir, la responsabilité et les moyens de les faire exécuter. [...]
[...] Pour être reliée aux milieux intellectuels nationaux, elle favorise la création de commissions nationales (il y en a 19 en 1924). Mais l‘influence française domine comme le montre le rejet de l‘espéranto à la suite de l‘intervention de Bergson et de Reynold. De même la France se permet de négocier les décisions, elle accepte ainsi la création office international de renseignements universitaires seulement si l‘Allemagne n‘est pas concernée (Bergson alors Président menace de démissionner). L‘élargissement de la CICI est, quant à lui, reculé car les puissances européennes (France, Grande Bretagne, Italie) veulent garder la direction des débats et les puissances moyennes (Belgique, Espagne, Norvège) le privilège faire partie. [...]
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