Le narrateur est extérieur au récit, ce n'est pas un personnage de l'extrait comme le prouve le point de vue externe adopté : il décrit les déplacements de Jeanne ("elle se leva", ligne 1, "elle se décida à sortir", ligne 3, "elle alla jusqu'au bosquet", ligne 22, "Jeanne allait et venait à pas lents", ligne 37, "elle s'assit", ligne 41, "elle resta là", ligne 42). Même si nous verrons ensuite la particularité des descriptions dans le récit, nous pouvons au moins souligner que la narration est en focalisation externe et emploie donc des modalisateurs, quand le narrateur accompagne Jeanne dans ses déplacements, car il ne connaît pas ses états d'âme (au contraire d'un narrateur omniscient) (...)
[...] Elle est marquée par des sensations visuelles propres au personnage (champ lexical de la lumière). Remarquons que sa pensée fonctionne par associations d'idées : les feuilles vertes appellent le gazon, puis évoque une série de fleurs et finalement des papillons qui butinent sur ces mêmes fleurs. Il en va de même au niveau des sonorités : arômes devient atomes Finalement, cette description se clôt sur une affirmation malheureuse : cette griserie de l'air ( . ) n'existait plus b ) Quelles sont les deux saisons évoquées ? [...]
[...] Aux lignes 4 à 11, on évoque logiquement l'été, saison que Jeanne recherche et qui semble être passée trop vite, alors qu'elle était associée à la plénitude de l'amour (ligne 43). On retrouve donc le champ lexical de la nature luxuriante au travers des couleurs verte jaunes et des différents éléments floraux évoqués herbe arbres feuilles gazon pissenlits coquelicots marguerites ; celui de la lumière ensoleillée flambaient rayonnaient puisque l'astre rayonne en été et, finalement celui d'une nature en mouvement, changeante et pleine de surprises. [...]
[...] Réponses aux questions sur le texte de Guy de Maupassant, Etait-ce la même campagne ? I . Le narrateur Quel est le statut du narrateur ? Le narrateur est extérieur au récit, ce n'est pas un personnage de l'extrait comme le prouve le point de vue externe adopté : il décrit les déplacements de Jeanne elle se leva ligne elle se décida à sortir ligne elle alla jusqu'au bosquet ligne 22, Jeanne allait et venait à pas lents ligne 37, elle s'assit ligne 41, elle resta là ligne 42). [...]
[...] La nature y est luxuriante, pleine de plantes et donc de couleurs. Elle est en mouvement et évolutive et évoque donc, pragmatiquement, la vie et le bonheur. L'automne, au contraire est associée à une idée de mort et de tristesse triste à faire pleurer douloureux agonie De même, la rapidité de la première description s'oppose au ralentissement important de la seconde : sans cesse tout le long du jour pas lents vie monotone et l'automne est donc la saison d'une nature contemplative, non plus plaisir partagé mais plutôt triste constatation de son dénuement. [...]
[...] Appuyez-vous sur la fin du texte pour formuler une hypothèse. Après ces deux descriptions, nous retournons à Jeanne qui résonnait avec cette nature morne. Ainsi, la souffrance et la faiblesse de la nature répondent aux pas lents de la jeune femme et alors que l'automne préfigure l'hiver mortel à venir, cette saison symbolise pour elle une monotonie, remplaçant les délices de l'été la vie monotone qui commençait Le dernier paragraphe nous éclaire sur les états d'âmes de Jeanne : elle songe aux paroles d'amour de Julien, qui ont disparu, tout comme la luxuriance de l'été. [...]
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