Analyse de l'oeuvre de Marc Trillard Le Maître et la Mort sous l'angle de la violence.
[...] Et parle pas la langue, jacte pas la langue comprend goutte quand on lui cause créole, quoi, quoi, quoi qu'est-ce que vous dites [ ] Qui c'est ? D'où qu'il est, d'où qu'il vient, d'où qu'il sort ? Un infiltré. Un espion. Un agent de l'opposition[89] ; Mais dans la nuit il se réveille et il a trouvé. Le ventre ouvert. Le foie. Le sang. La diffusion du sang Chapitre II : Structure générale et procédé du style. II.1 Emboîtement des séquences évènementielles. [...]
[...] Le roman Maître et la Mort“ de Marc Trillard vient à point nommé s'illustrer dans l'environnement hostile du journaliste haïtien, où l'on risque sa vie. D'ailleurs le présent roman ne nous en fournit-il pas la preuve, dans ce passage où Trillard écrit : Trois journalistes de la radio ce sont réfugiés dans l'enceinte de la maison [ ] pourchassés parce qu'ils ont invité à leurs émissions des membres de l'opposition pas d'accord avec les élections Dans pareilles conditions, la situation est telle que le journaliste ne peut pleinement exercé son métier dont la fonction est d'informer, de communiquer objectivement au plus grand nombre les faits quotidiens. [...]
[...] En effet, le capitalisme semble s'être saisi des mouvements religieux, tels que les Eglises du Réveil ; à ce point que Marc Trillard, dans son roman, Maître et la Mort“,développe l'aspect ostentatoire de leur goût prononcé pour le profit. Et c'est à une classe sociale fortement fragilisée par des pratiques politiques douteuses qu'un certain sectarisme religieux viendrait à s'appliquer et ruinant ainsi davantage son image BIO-BIBLIOGRAPHIE a)Auteur Marc Trillard est un écrivain français, journaliste de formation. Il est né en 1955 à Baden-Baden à l'ouest de l'Allemagne et vit à Toulouse en France. Très actif, Trillard anime des ateliers d'écriture dans différents cadres d'intervention (UTL et CIAM Toulouse/le Mirail, FNAC). [...]
[...] Trillard op.cit, p.310 Queneau Le XXème siècle en littérature“, Paris, Coll. Perspectives et Confrontations, Hachette p.348 Trillard op.cit, p.128. Trillard op.cit, p.72. Trillard op.cit, p.310. Darcos Boissinot (A.)-Tartayre Le XXème siècle en littérature, Paris, Coll. Perspectives, Hachette p.348 [86]Garnier formes dures du récit : enjeu d'un combat“, in Notre Librairie, (Penser la violence), n°148, Juil.-Sept p.54 Trillard op.cit, p.304 Trillard op.cit, p.127 Trillard op.cit, p93-94. Trillard op.cit, p.229 Barthes “Nouveaux Essais critiques où commencer précédé de : degré zéro de l'écriture“, Paris, Seuil p.145 Todorov op.cit, 111p Barthes op.cit, p. [...]
[...] C'est certainement ce qui a amené Trillard à noter : Des gens qui sont là parce qu'ils n'ont rien à faire chez eux. D'autres qui s'arrêtent un instant parce qu'ils ressentent effectivement un mouvement de l'âme, ils ont besoin d'une prière maintenant, beaucoup de femmes dans cette catégorie souvent accompagnées d'un gamin[62] Mais bien que Dieu soit un refuge certain, il n'en demeure pas moins que, dans le cas du roman de Trillard, cela tienne de l'hostilité politique et de la condition sociale. [...]
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