Les grands travaux d'Haussmann ont débuté par de grandes percées qui ont remodelé l'urbanisme. Zola, alors résident à Paris, a évidemment assisté à ces trouées. La Curée présente le travail d'Aristide Saccard, le personnage principal. Son activité consiste à acheter les immeubles délabrés pour les revendre à prix d'or à la municipalité qui compte les abattre en vue des élargissements des avenues (...)
[...] Beaucoup d'auteurs et artistes contemporains s'inspirent de la mode féminine dans leurs écrits, tableaux et autres. Nous remarquons que la beauté et l'esthétique sont les atouts essentiels de cet extrait, qui démontre le fait que cette époque fut une réelle inspiration pour les artistes, d'un aspect architectural, décoratif et moral. Nous pouvons trouver des descriptions telles que celle-ci dans beaucoup d'œuvres de Zola, étant un écrivain inspiré par la ville de Paris et les mœurs de l'époque, comme par exemple, Le ventre de Paris, Au bonheur des dames, et autres. [...]
[...] Les tronçons agoniseront dans le plâtre . Tiens, suis un peu ma main. Du boulevard du Temple à la barrière du Trône, une entaille ; puis de ce côté, une autre entaille, de la Madeleine à la plaine Monceau ; et une troisième entaille dans ce sens, une autre dans celui-ci, une entaille là, une entaille plus loin, des entailles partout. Paris haché à coups de sabre, les veines ouvertes*, nourrissant cent mille terrassiers et maçons, traversé par d'admirables voies stratégique* qui mettront les forts* au cœur des vieux quartiers. [...]
[...] Les travaux d'Haussmann avaient en effet le but de bomber les chaussées, macadamisées ou pavées, avec un caniveau de chaque côté. Des trottoirs en granit les bordaient, ornés de bancs, de kiosques et de fontaines. Des arbres furent placés pour rythmer le parcours, ormes et tilleuls, marronniers que Haussmann affectionnait. De plus, le narrateur décrit la foule de personnes que Pierre aperçoit, les voitures Après la construction de ces larges avenues, il était beaucoup plus facile pour les automobilistes (de plus en plus nombreux), de conduire dans la ville care l'espace permit une circulation plus facile. [...]
[...] Paris, selon Pierre, est une ville rappelant le jour au milieu de la nuit. La lumière des magasins, les lanternes et les lampes rappellent le luxe et la vie parisienne devenue aussi vivante la nuit que le jour. A la fin de ce texte, l'auteur parle du soleil lorsqu'il décrit l'aspect physique de Paris. Nous constatons Zola s'inspire de cette nouveauté et de la modernisation de la capitale pour écrire ses romans. Cette ville, qui a inspiré tant d'artistes, et qui prendra le surnom de Paris, ville lumière. [...]
[...] Tout d'abord, Zola à travers les mots de Saccard nous présente les trouées en cours. Il parle d'un Paris coupé en quatre qui sépare bel et bien la ville en quatre parts distinctes. Ces parts seront tracées par la Grande croisée de Paris qui est en réalité une voie partant de l'Etoile à la Bastille, soit les Champs-Élysées et la rue de Rivoli ; et du nord au sud : de la gare du nord au quartier latin. Ces entailles auront pour but de relier chaque quartier les uns aux autres et ainsi créer une communication entre les faubourgs au premier réseau Le travail de Saccard et Haussmann consiste aussi à l'élaboration de places et avenues notamment celle du Louvre et de l'hôtel de ville ainsi que de relier les forts entourant paris et sensés assurer sa protection au centre de la ville. [...]
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