Théodore Agrippa d'Aubigné a écrit Les Tragiques entre 1577 et 1616, au cours d'une retraite à La Rochelle. Dans cette oeuvre, il peint les misères endurées en ces temps de guerres de religion dont il se sent moralement contraint de témoigner.
Nous allons voir comment dans "Les Fers" s'exprime la véhémence de l'indignation en trois parties (...)
[...] La Reine-Mère (Catherine) est aussi bien critiqué : v.29 à 30 : " La mère avec son train hors du Louvre s'élongne Veut jouir de ses fruits, estimer la besongne. " La suite de la Reine-Mère n'est pas épargnée puisque l'escadron volant est montré " Bouffonnant salement sur leurs infirmités là encore, l'auteur reprend une anecdote selon laquelle les femmes cherchaient à trouver les traces de l'impuissance de tel ou tel prince protestant. Le sarcasme et l'indignation se croisent ici pour ridiculiser cette cour dévoyée. [...]
[...] Agrippa d'Aubigné : Les Tragiques Introduction Théodore Agrippa d'Aubigné a écrit Les Tragiques entre 1577 et 1616, au cours d'une retraite à La Rochelle. Dans cette œuvre, il peint les misères endurées en ces temps de guerres de religion dont il se sent moralement contraint de témoigner. Nous allons voir comment dans Les Fers s'exprime la véhémence de l'indignation en trois parties. Tout d'abord nous allons voir à quel point l'auteur était un poète passionné et revendicateur. Dans un second temps, nous allons voir comment dans cet extrait, il s'acharne et dénonce le roi. [...]
[...] Elles permettent par des périphrases et des comparaisons de raconter les faits tout en les commentant. Conclusion Agrippa d'Aubiné, se montre d'une violence rare et révoltée dans ses propos. On ressent l'importance et l'implication qu'il a dans son combat. Il veut montrer la vérité et dénoncer. Cet extrait est d'ailleurs, intelligemment tissé ; il fait intervenir l'ironie, des périphrases, des oxymores . Etc. Il se sert aussi de références historiques ou culturelles pour personnifier les personnages tels que Charles IX. C'est par toutes ces ficelles, que s'exprime ici la véhémence de l'indignation. [...]
[...] Agrippa d'Aubigné, n'hésite pas ici, à le critiquer sans relâche. Dans le vers 20 il y a un oxymore ironique : Le hasardeux avait armé son corps lâche. Ceci sert à appuyer sur la lâcheté du Roi. L'auteur décrit aussi Charles IX, selon une anecdote qui n'est pourtant pas attestée, tirant d'une fenêtre du Louvre sur les protestants se noyant dans la Seine : v à 26 : " Ce roi, non juste roi, mais juste arquebusier, Giboyait aux passants trop tardifs à noyer ! [...]
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