Le tragique grec est un genre de référence dans l'histoire du théâtre (surtout en lien avec le théâtre contemporain) à dimension populaire. On note deux matrices de la tragédie. En premier lieu, une matrice littéraire (sa persistance et ses variations dans le temps, de Sophocle à Racine en passant par Corneille) et une matrice qui relève de la pensée pure et qui traite des thèmes tels que le problème du destin, la liberté, la responsabilité, la justice : c'est-à-dire des concepts centrés autour du sujet pensant. Notons aussi que la tragédie est à l'origine d'une certaine fascination chez les metteurs en scène (Antoine Vitez, par exemple) (...)
[...] Notons aussi qu'une grande partie des pièces de la Grèce antique ont été perdues. De fait, sur 90 pièces rédigées par Eschyle il en reste de nos jours pour Sophocle sur 130 il en reste 7 aussi, et pour Euripide, sur 92 pièces écrites il en reste de nos jours 18. I. L'organisation des spectacles de la tragédie Le lieu et le temps des représentations : La tragédie est jouée à Athènes, au départ sur l'Agora, la place publique, l'Acropole, et puis, par la suite, dans des théâtres en pierre. [...]
[...] On note deux matrices de la tragédie. En premier lieu, une matrice littéraire (sa persistance et ses variations dans le temps, de Sophocle à Racine en passant par Corneille) et une matrice qui relève de la pensée pure et qui traite des thèmes tels que le problème du destin, la liberté, la responsabilité, la justice : c'est-à-dire des concepts centrés autour du sujet pensant. Notons aussi que la tragédie est à l'origine d'une certaine fascination chez les metteurs en scène (Antoine Vitez, par exemple). [...]
[...] Le chœur est une sorte de personnage collectif détaché de toute individualité. Cela se voit à travers sa différenciation spatiale et costumière (par rapport au personnage). Notons aussi que le chœur est le seul à s'exprimer en trimètre iambiques. On note aussi une dualité linguistique : le personnage s'exprime dans une langue populaire, dans le dialecte athénien, alors que le chœur, lui, parle une langue archaïque, littéraire. Le chœur : Il est formé, au départ, de 12 choreutes (15 chez Sophocle). [...]
[...] Alors, quand c'est le chœur qui domine la pièce on note un aspect statique, solennel, aspect qui s'oppose à l'accélération de l'animation dramatique provoquée par les personnages. Les personnages : Le nombre de personnage au sein de la tragédie est croissant avec le temps. Chez Sophocle, par exemple, ce sont trois acteurs qui jouent tous les rôles alors que chez Eschyle ils ne sont que deux. Les personnages sont souvent des héros mythiques (Electre, Œdipe ) ou humains. Dans ce second cas ils ont alors un rôle secondaire dépourvu de grandeur mythique (ils représentent une valeur commune et sage opposée à la démesure des héros mythiques). [...]
[...] On peut parler de véritable symbolique des couleurs. Les chaussures du costume sons des cothurnes qui rehaussent la stature des acteurs. Le masque porté par ces derniers, lui, est souvent une carcasse de bois ou de toile agrémentée de plâtre et de peinture (représentation d'une humeur particulière selon le masque). Le masque est alors une sorte de porte-voix à valeur rituel et pratique (confusion des sexes puisque les visages sont cachés). Le jeu des acteurs est à rapproché d'une véritable performance d'acteur (efforts corporels et gestualité) marquée par la prépondérance de la voix. [...]
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