En 1621, Théophile de Viau publie la première partie des Oeuvres poétiques. Tandis que la France sort d'un siècle de guerres de religion entre protestants et catholiques, Théophile de Viau préfère être un libertin. Accusé d'athéisme, il sera même emprisonné (...)
[...] De plus, il utilise des mots très forts pour parler de sa foie et de son repentir divine flamme vers il semble être amoureux de la religion. En effet, il qualifie son repentir de profond vers 4. Ensuite, il fait une grande déclaration d'amour à Phyllis. Il lui dédit un temple ce temple et cet autel appartient à ma Dame vers Phyllis est alors élevée au rang de déesse. De plus, le d majuscule de ma Dame au vers 8 marque une emphase qui fait grandir Phyllis, pour la rendre supérieure aux autres femmes. [...]
[...] Cette philosophie montre son libertinage. Ensuite, il dénonce la religion chrétienne. Etant donné que dans le premier quatrain, il dénonce la culpabilité des catholiques "examinant de près mes actes vicieux" au vers 3. De plus, il n'a pas peur de mourir "je suis prêt à partir" au vers 12 alors qu'il a commis un crime "les dieux injuriés de ce crime d'amour" vers 9 et a offensé les dieux. Pour lui, Dieu ne pardonne pas comme nous le montre le vers 10 "conspirent par vengeance à me ravir le jour" ce qui est contraire à la religion chrétienne puisque les chrétiens affirment due Dieu pardonne. [...]
[...] Pour finir, il la caricature en nous disant que les dieux sont culpabilisateurs "examinant de près mes actes vicieux" vers 3 et vengeurs "conspirent par vengeance à me ravir le jour" vers 10. A travers ce sonnet, il dénonce le fanatisme religieux. Conclusion Les revirements baroques et hyperboliques sont très forts et montrent que pour Théophile de Viau, l'amour de la femme l'emporte sur l'amour religieux. Ce dernier est même critiqué ici car il est "fanatique" par l'acte de contrition et par la vengeance des dieux. Il préfère sa belle à la religion. A travers ce poème, Théophile de Viau nous fait par de son caractère épicurien et libertin. [...]
[...] De plus, il est persuadé de mourir je suis persuadé que je mourrai martyr vers 13 et on a aussi une personnification de la mort ô mort quand tu voudras vers 11. On retrouve aussi le thème de l'amour, comme nous le montre les termes : divine flamme vers ma Dame vers crime d'amour vers 9 et le superlatif le plus bel œil du monde vers 14. Le poète est très hyperbolique dans les thèmes de la mort, l'amour et la religion. En effet, du point de vue du sentiment religieux, l'auteur ne parle pas de pêchés mais d'actes vicieux vers 3. [...]
[...] Grâce à ce discours, le poète s'adresse directement à l'allégorie de la mort au vers 12 ô mort quand tu voudras, je suis prêt à partir Le poète quitte le récit parce qu'il est bouleversé par les yeux de sa bien- aimée, quand j'aperçus ses yeux, je m'écriai tout haut : ce sont ici mes dieux vers 6 et 7. Le poète utilise le discours pour nous faire part de ses réactions. II) Le lyrisme, l'amour, la mort et la religion Premièrement, on a dans ce poème une force dominante de la première personne du singulier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture