Ce document montre les différences et les points communs entre deux des romans de littérature courtoise les plus connus : Tristan et Yseut et Perceval.
Il montre les différences et les points communs à travers des thèmes qui sont communs aux deux oeuvres (...)
[...] Quant à Blanchefleur, il y aura Perceval pour voler à son secours. Leur deuxième atout, d'une nature toute autre, mais non moins important, est la ruse. - Cette qualité féminine est visible toujours dans le même épisode de Perceval, lorsque Blanchefleur expose, non moins expressivement, sa situation de détresse à Perceval. On peut penser qu'elle est toute à fait consciente qu'au même moment, elle est entrain d'éveille en lui le désir de combattre ce méchant Clamadeu et le devoir de défense de la faible femme. [...]
[...] - Yseut fait le serment qu'il n'y a pas eu de surplus entre elle et Tristan. Parallèlement à cette présence des reliques, dans les deux romans, on trouve la mention de villes de passage des Croisades. - Beyrouth dans Perceval - Nicée, une ville de Turquie, dans Tristan et Yseut. La religion se manifeste également par la présence, tout au long de Tristan et Yseut, d'apostrophes, d'interpellations de Dieu. - Par Dieu qui créa l'air et la mer mais je prends Dieu à témoin que j'ai été fidèle Ah ! [...]
[...] Alors que pour se rendre à l'endroit du serment, les deux cours durent traverser un gué boueux, Yseut, qui auparavant, avait demandé à Tristan de venir déguisé en lépreux et de se placer avant le passage du gué afin de demander l'aumône aux deux cours royales, était descendu de son cheval et l'avait fait traverser le gué, puis à son tour sur le dos de Tristan. Elle put ensuite faire le serment qu'elle n'avait jamais eu d'autre homme entre les cuisses que son mari, le roi Marc, ainsi que le lépreux, alias Tristan. [...]
[...] - Dans Tristan et Yseut, cette dernière se basant sur la réputée droiture du roi fait appel à ses services afin qu'il juge de la valeur de son serment. On retrouve par conséquent des villes présentes dans les deux romans puisqu'elles correspondent aux divers lieux de résidence du roi Arthur. - Il s'agit de Tintagel, de Carlion et de Carduel. On reconnaît également quelques chevaliers de la Table Ronde mais qui, dans Tristan et Yseut, ne font qu'une vague apparition, tels que Gauvain ou encore Yvain, le fils du roi Urien. [...]
[...] L'épée, dans les deux cas, permet de multiples interprétations. - Tout d'abord, l'épée, placée par Tristan entre lui et la reine, symboliserait à première vue, la chasteté. - Ensuite, lorsque Marc donne son épée à Tristan, cela pourrait être considéré comme un rituel d'investiture vassalique : le suzerain remet le vassal sous son autorité pour le service d'armes Mais s'emparer de l'arme d'un guerrier peut également s'interpréter comme un signe d'hostilité, ce qui expliquerait la réaction de panique des amants. [...]
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