Document constitué d'une liste de termes qui représentent les étapes du voyage de Candide dans le conte de Voltaire. Chaque thème philosophique et observation sociale qui jalonnent le conte est développé dans cette liste où chaque rubrique est indépendante.
[...] s'exclame-t-il quand on vient l'arrêter à Paris. En outre, c'est dans ce chapitre qu'il commence à douter des enseignements de Pangloss et affirme : il est certain qu'il faut voyager. La providence : A l'époque l'idée d'une providence qui justifie tous les maux présent dans l'Histoire de l'humanité, à laquelle par principe il faut faire confiance parce qu'elle correspond à l'intérêt général est défendue par Rousseau et systématisée par le philosophe allemand Leibniz. ; celui-ci la définit par l'harmonie préétablie. [...]
[...] A travers le frère de Cunégonde, Voltaire ridiculise les jésuites : il suffit au baron de plaire à l'un d'eux pour devenir lui - même jésuite. Mais l'Eglise catholique n'est pas le seule visée : Voltaire s'insurge contre toutes les doctrines religieuses et égratigne les trois religions monothéistes. Les juifs sont victimes de l'Inquisition mais ils seront l'une des causes de la ruine de Candide : il fut tant friponné par les juifs qu'il ne lui resta plus rien Les musulmans sont également l'objet de la satire voltairienne. [...]
[...] - Martin : Il suit Candide à Bordeaux, ne le quittera plus. Il joue un rôle primordial, étant le contraire de Pangloss : Candide, à la fin doit trouver un équilibre entre l'optimisme de son premier maître et le pessimisme de Martin. Il est plus proche de celui-ci, qui affirme : Travaillons. C'est la seule façon de rendre la vie supportable. Il correspond à l'amertume de Voltaire à cette époque. Candide leur est fidèle ; ils deviennent ses amis ou meurent, comme Jacques. [...]
[...] s'écria Candide, tu n'avais pas deviné cette abomination ; c'en est fait, il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme C'est un peu comme une révélation et elle était préparée par la découverte de Eldorado. Dès lors Candide conquiert son indépendance jusqu'à la fin où pour la première fois il coupe la parole à Pangloss. Quant à celui-ci, il est rattrapé par la réalité mais ne peut ouvertement avouer l'échec de toute sa vie : ayant soutenu une fois que tout allait à merveille, il le soutenait toujours mais n'en croyait rien. De ce point de vue, Pangloss est un personnage tragique. [...]
[...] L'amour, dans la vie de Candide n'est qu'une illusion. Le baron mène une vie dissolue, selon des pratiques répréhensibles à l ‘époque : [ ] je trouvai sur le soir un jeune icoglan fort bien fait. Il faisait chaud : le jeune homme voulut se baigner ; je pris cette occasion de me baigner aussi. Je ne savais pas que ce fût un crime capital pour un chrétien d'être tout nu avec un jeune musulman. Le récit de la vieille comporte lui aussi des passages libertins : J'étais dans cet état de faiblesse et d'insensibilité quand je me sentis pressée de quelque chose qui s'agitait sur mon corps Ces épisodes sont atténués par l'ironie qui les rend moins subversifs et transforme ainsi le tragique destin des femmes violées dès que surgit une catastrophe ou une guerre. [...]
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