La spécificité de l'œuvre dramatique tient à sa théâtralité. Comme nous le savons le texte théâtral n'a normalement aucune valeur intrasèque puisque par essence, ce texte a pour finalité d'être représenté, joué par des comédiens.
Dans l'histoire de la littérature dramatique, on constate en effet que nombreux sont les auteurs qui écrivent des textes dramatiques dans l'unique but que ceux-ci soient représentés sur scène, pour donner lieu à un spectacle, mais également, il faut préciser que d'autres auteurs ont écrit ce que l'on pourrait qualifier de « théâtre de la lecture » dans le sens où ces derniers accordaient la primauté au texte, la représentation théâtrale ne les intéressait absolument pas.
[...] Le théâtre : texte et/ou représentation ? La spécificité de l'œuvre dramatique tient à sa théâtralité. Comme nous le savons, le texte théâtral n'a normalement aucune valeur intrasèque puisque par essence, ce texte a pour finalité d'être représenté, joué par des comédiens. Dans l'histoire de la littérature dramatique, on constate en effet que nombreux sont les auteurs qui écrivent des textes dramatiques dans l'unique but que ceux-ci soient représentés sur scène, pour donner lieu à un spectacle, mais également, il faut préciser que d'autres auteurs ont écrit ce que l'on pourrait qualifier de théâtre de la lecture dans le sens où ces derniers accordaient la primauté au texte, la représentation théâtrale ne les intéressait absolument pas. [...]
[...] Pour lui, le théâtre n'est que représentation. Il proclame la primauté de la représentation sur le texte, jugé stérile. Voir un spectacle, c'est vivre un événement que la lecture ne peut pas donner. Il prend pour modèle le théâtre balinais qui n'est que pure pantomime. Pour Arthaud ce théâtre est exemplaire dans la mesure où le spectacle unit comédiens et public dans un choc émotionnel, corporel et psychique. Une citation extraite du Théâtre, et son double montre à quel point Arthaud éprouvait du mépris pour le théâtre de la lecture : Un théâtre qui soumet la mise en scène au texte est un théâtre d'inverti, d'épicier, de grammairien, d'antipoète, de positiviste c'est-à-dire d'Occidental - Ionesco : Le représentant du théâtre de l'absurde préconisait un théâtre de scène. [...]
[...] En effet, un nombre faramineux de personnages peuplent la pièce et celle-ci compte plus de 5000 vers ! - Hugo : Le chef de file des romantiques crée en 1827 Cromwell, pièce restée célèbre pour sa préface. Elle est aussi restée célèbre pour une autre raison : elle était réputée injouable, et pour cause . Cromwell comptait quelques 1000 personnages et quelques 6000 vers ! on peut dire également que Hugo prônait le théâtre de la lecture dans la mesure où il fait l'éloge de ce type de théâtre dans sa préface de Marion Delorme il écrit : le théâtre de la lecture, c'est le théâtre idéal que tout homme a dans la tête En d'autres termes, le théâtre de la lecture pour lui stimule l'imagination et fait du lecteur son propre metteur en scène. [...]
[...] - Le théâtre de Molière : Le théâtre de Molière est l'héritier en grande partie de la farce. Par conséquent, on peut lire une pièce Molière et y prendre plaisir, mais il est vrai que son théâtre trouve son plein aboutissement sur scène. Ex : Les fourberies de Scapin : Quand Scapin donne de gros coups de bâtons à son maître qui se trouve dans un sac. Ex : Dans Tartuffe : Quand Orgon se trouve sous la table quand le faux dévot fait sa déclaration à Elmire. [...]
[...] - Le théâtre littéraire et poétique du mouvement symboliste : Claudel, Montherlant, etc. Prenons l'exemple de Claudel : il écrit Le soulier de satin uniquement pour la lecture. Sa pièce est réputée injouable. En effet, il est dit dans les indications qui précèdent le texte que la scène de la pièce est le monde Qui plus est, le nombre de personnages est énorme. Cependant, J.L Barrault s'est essayé à représenter cette pièce lors du Festival d'Avignon, celle-ci aura duré pas moins de 24 h ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture