Le quiproquo est un procédé utilisé au théâtre consistant à créer une confusion, notamment en faisant passer un personnage pour un autre au yeux d'un des protagonistes. Cet effet très présent dans le théâtre classique et contemporain est-il pour autant intéressant ? N'est-il pas uniquement un artifice de composition ? (...)
[...] Mais le quiproquo n'est pas fait que pour le lire. Dans la représentation aussi il joue un rôle important. En effet il permet de créer une complicité avec le public, car lors des quiproquos seul le public sait la vérité puisqu'il a tout vu et sait les pensées des personnages grâce aux apartés. Donc d'un point de vue de metteur en scène les quiproquos sont tout à fait intéressant puisqu'il permettent aux spectateurs de se sentir entièrement concernés et donc il adhèrent mieux à la représentation. [...]
[...] Le quiproquos a donc bel et bien un intérêt dans le théâtre classique et contemporain puisqu'il permet de dénoncer de façon subtile des vérités. Mais on peut tout a fait l'utiliser sans but profond, il est alors un artifice de composition, et n'est là que pour la forme en ce cas il n'a nul autre dessein que de divertir (mais pas forcément de faire rire). Ainsi on peut donc en conclure que le quiproquos n'a pas d'utilisation universelle à chaque auteur son quiproquos et son but. [...]
[...] Dans le théâtre de Molière ce procédé est omniprésent. En effet il est même le point de départ de la totalité de certaines pièces et donc a l'origine de toute l'action dramatique. On peut observé se phénomène dans la pièce “Sganarelle ou le cocu imaginaire” écrit en 1660 par Jean-Baptiste Poquelin. Dans cette oeuvre Molière manie le quiproquo sur la totalité de la pièce. En effet dès le début la femme de Sganarelle le surprend dans les bras d'une autre femme et le crois coupable d'adultère. [...]
[...] Autant dire que nous avons là une des pièce pleine de confusions dont Molière à le secret. L'oeuvre entière de Molière est pleine de ce genre de pièce : “L'école des Maris”, bourgeois gentilhomme”, Fourberies de Scapin” . Dans toutes ses oeuvres nombreuses sont les usurpations d'identités. Toutes ces pièces font partie de l'âge d'or du théâtre Français. Par cette renommé on ne peut pas nier que le quiproquo à fait ses preuves : il plaît, et inspire bon nombre de dramaturges. [...]
[...] Elle sert a porter le texte sur un plateau et donc tous se que l'auteur a voulu mettre en avant dans le texte doit être mis en avant sur scène pour porter tout son sens à la pièce. C'est donc par logique et par analyse que le quiproquo est important également dans la mise en scène. Alors malgré son utilisation généralement intéressante et pertinente le quiproquo est aussi utilisé dans un simple but de divertir, dans la farce notamment. Dans ces cas là il n'est porteur d'aucun message et ne sert pas du tout de leçon de moral. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture