A l'attention des futurs bacheliers, ce document de 8 pages au format Word est composé d'une multitude de fiches de révision précises et complètes sur le théâtre. Il se compose de cinq grandes parties détaillées dans le sommaire ci-après. Document de 3000 mots.
[...] Les noms des personnages sont ridicules, et des situations souvent absurdes. La plus connue reste La Farce de Maître Pathelin (XV siècle). L'héritage de la comédia dell'arte : venue d'Italie, cette forme théâtrale se développe dans toute l'Europe, grâce au pression de ses comédiens, dès la fin du XV siècle. Les acteurs improvisent souvent à partir d'un cavenas initial où ils s'incarnent des personnages stéréotypés. L'héritage de Molière : il retient de l'héritage italien les lazzi, les bouffonneries et prouesses verbales, et fait de ses comédies un véritable spectacle d'agilité physique. [...]
[...] La déconstruction du personnage. Une caractérisation abstraite : l'absence de nom propre stigmatise une identité vacillante. Il peut s'agir d'un patronyme banal (Smith et Martin dans La Cantatrice chauve), d'une vague désignation sociale (Le Général dans Le Balcon de Genet). Les corps dégradés : loin des règles de bienséances, le corps est exhibé. On voit des malades, des vieillards, des clochards, des amputés L'omniprésence des objets : les objets sont survalorisés. Le billard électrique dans Le Ping-Pong (1954) d'Adamov, les tasses et les chaises dans Les Chaises de Ionesco soulignent la réalité sordide de l'homme et son existence angoissante. [...]
[...] Le drame romantique est une évolution par rapport à toutes les formes théâtrales précédentes. Il s'attaque à l'Histoire, car il s'agit d'éclairer le présent à la lumière du passé : S'il y avait un homme aujourd'hui qui pût réaliser le drame comme nous le comprenons, ce drame ( ) serait le passé ressuscité au profit du présent (Victor Hugo, préface de Marie Tudor). Marie Tudor (1883) présente ainsi le changement dynastique intervenant en Angleterre entre les règnes de Marie la Catholique et Elisabeth. [...]
[...] b. Les caractéristiques de la tragédie. Elle se distingue par : - Le choix d'un sujet noble. - Une action simple et grande. Racine écrit dans sa préface de Bérénice : Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait le plaisir de la tragédie. [...]
[...] Elle se distingue par : - Un sujet emprunté à la vie quotidienne. - Des personnages plus ordinaires que les rois et reines des tragédies. - Une action vive et rythmée qui contient de nombreuses péripéties. - Une structure classique : trois ou cinq actes ; exposition, nœud, dénouement. - Une attention portée aux jeux de scènes comiques. - Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger les mœurs. [...]
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