L'intérêt et les fonctions du théâtre

Résumé du document

Le théâtre est apparu en Grèce au VIème siècle av JC. A cette époque les représentations théâtrales donnaient lieu à des concours de tragédie lors des fêtes organisées deux fois par an en l'honneur de Dionysos, et au Vème s av JC, les comédies apparurent.

Le théâtre s'est propagé à Rome à la fin du IIIème av JC. Au Moyen Âge, la principale fonction du théâtre était religieuse, mais peu à peu pour plaire aux spectateurs, on introduit dans les représentations sacrées des intermèdes comiques. Ces scènes comiques deviennent des comédies à part entière et se constituent en un genre indépendant (...)

Extraits

[...] De nos jours, le théâtre n'a pas de genre propre suivant une mode particulière. A notre époque, les pièces de théâtres peuvent autant être dramatiques que comiques. Les auteurs ont soit pour but de divertir le spectateur soit de le faire réfléchir. Comme par exemple Michel Vinaver, un auteur dramatique français né en 1927 à Paris. Son premier roman Lataume est publié en 1948 grâce à Camus. Vinaver traite souvent de sujets politiques comme dans sa pièce Les coréens, ou du monde des affaire ( A la renverse). [...]

[...] Ce n'est pas un genre de théâtre où il faut avoir spécialement, une idée ou une opinion sur l'économie ou la politique, mais un théâtre destiné à la distraction et l'évasion comme disait Sir Alfdred Hitchcock théâtre, c'est la vie; ses moments d'ennui en moins.” Enfin l'intérêt du théâtre, peut résider aussi bien dans le mélange habile de divertissement et d'autres objectifs tel que de la réflexion. Ainsi le théâtre de l'absurde est un terme défini par l'écrivain et critique Martin Esslin en 1962. Ce type de théâtre apparu dans les années 1950 présente une intrigue désintégrée, et un langage disloqué. Ionesco est un l'un des pionniers de ce genre, avec entre autre sa pièce Rhinocéros dans laquelle l'absurde se voit grâce aux détails insolites dans les grandes didascalies et à l'extinction de l'homme. [...]

[...] Pourtant on ne jouait que des tragédies. C'est seulement à la fin du Vème s que les comédies virent le jour. Les trois plus grands auteurs de ce genre sont ESCHYLE, SOPHOCLE et EURIPIDE A Rome à la fin du IIIème siècle av JC, les représentations théâtrales faisaient parties des Lundi, fêtes officielles de la cité. Désormais la comédie est un genre théâtral basé sur le rire et l'humour contrairement à la tragédie. Elle met souvent en scène de personnages de différentes classes sociales, surtout des bourgeois, des artisans, des valets, comme dans les pièces de Molière, mêlant des personnages adultérins, naïfs, moqueurs avec des problèmes d'argent ou de cœur. [...]

[...] C'est une sorte de purification morale qui naît de l'empathie. C'est Aristote dans La Politique qui en est à l'origine : Nous voyons ces mêmes personnes, quand elles ont eu recours aux mélodies qui transportent l'âme hors d'elle-même, remises d'aplomb comme si elles avaient pris un remède et une purgation. C'est à ce même traitement dès lors que doivent être nécessairement soumis à la fois ceux qui sont enclins à la pitié et ceux qui sont enclins à la terreur, et tous les autres qui, d'une façon générale, sont sous l'empire d'une émotion quelconque pour autant qu'il y ait en chacun d'eux tendance à de telles émotions, et pour tous il se produit une certaine purgation et un allégement accompagné de plaisir. [...]

[...] Par exemple, Michel Vinaver à des idées et des opinions bien tranchées. Le 24 Janvier 2009 il se fait interviewer par Le Monde 2 sur sa perception du théâtre. Vinaver déclare que le non-point de vue n'existe pas Pour lui, l'auteur ne peut pas être indifférent ou neutre par rapport à son théâtre, il faut qu'il ait un avis propre, pour toucher le spectateur ou le faire rire. Par exemple, un auteur engagé dans la politique, va soit dénoncer ironiquement des points vue contraire aux siens ou bien en vanter les attraits. [...]