Le théâtre occidental vient du théâtre antique grec : theaomai signifiant regarder. Cela transparaît dans les formes du théâtre ; les sujets du théâtre sont souvent empruntés à la mythologie ; et les structures (façons dont sont représentées les pièces) sont des secteurs d'influence du théâtre antique grec (...)
[...] Le chef des chœurs se met à dialoguer avec les chanteurs. C'est la naissance du théâtre. Ces fêtes, appelées Dionysies, deviennent des fêtes nationales au cours des quelles les pièces vont raconter les légendes de la mythologie. Elles attirent beaucoup de monde, le spectacle étant gratuit (payé par les citoyens les plus riches). C'est une culture populaire. Structure et organisation. En Grèce le théâtre a la forme d'un hémicycle, creusé dans les collines, avec des gradins pour les spectateurs qui étaient nombreux (de à 20 000). [...]
[...] Sont représentés la petite bourgeoisie et les personnages stéréotypés. Le style est familier, en prose le plus souvent. L'intrigue n'est pas menée par l'extérieur (comme le destin) mais par les caractères. La grande comédie, comme Le Misanthrope, se compose de cinq actes, en vers. Il existe le comique de situation (quiproquos de mot, de geste (très développé dans les comédies de Molière), de caractère (personnages qui se contredisent). La comédie du XVIIe siècle est un miroir du monde et de ses ridicules. [...]
[...] L'on pour citer comme auteurs Eschyle, Sophocle, Euripide pour les tragédies, et Aristophane pour les comédies. II) Les genres. Les tragédies. Le terme tragédie vient du grec tragos qui signifie bouc (en référence aux sacrifices faits avec des boucs). Elles sont écrites en vers, chantées, dansées, avec un accompagnement musical. Les thèmes sont mythologiques et historiques. Les comédies. Le terme comédie vient de comos qui signifie procession en l'honneur du dieu du vin Dionysos. Les thèmes sont l'actualité politique, sociale et littéraire. [...]
[...] Les décors sont très compliqués, avec des centaines d'acteurs, et des représentations sur plusieurs jours. Par exemple, le Mystère de la Passion comprend vers. C'est toute l'histoire sainte. La représentation des mystères est interdite à la Renaissance par François Ier. Le théâtre profane. Les farces de Maître Pathelin ont notamment inspiré Molière. Le XVIIe siècle. Les conditions matérielles. Les comédiens sont organisés en troupes, ce sont des professionnels. Les troupes sont ambulantes, comme en Grèce. C'est ce qu'a fait Molière entre 1643 et 1659 en voyageant à travers la France. [...]
[...] Les comédiens étaient excommuniés : ils étaient considérés comme dangereux et condamnables. Le théâtre a beaucoup de succès, et le roi, les nobles, protègent les comédiens. Les conditions esthétiques. Au XVIIe siècle s'élabore la doctrine classique du théâtre. Boileau, ami de Molière, a rédigé cette doctrine. Il se reconnaissait dans le personnage d'Alceste. Il y a la règle des trois unités : d'action, de temps, de lieur. Cette règle est formulée par Boileau en deux vers : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli Il faut ensuite respecter la vraisemblance, les bienséances (tout ce qui convenable : il ne faut pas représenter des meurtres, suicides, duels, mais on les raconte). [...]
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