Les auteurs tragiques du Ve siècle ont utilisé un fond troyen mais aussi de Béotie comme Oedipe. Ce sont des légendes sur lesquelles il y avait des épopées que nous avons perdues. Il y a d'autres grandes thématiques : la Toison d'or, Thésée et Ariane. Thésée est le pendant de Romulus, c'est à la limite de l'histoire. C'est une légende formée au fil des siècles. A Rome, un lieu est considéré comme la cabane de Romulus. Il y a un mélange de littérature et d'histoire. Il y a sûrement un peu de vrai qui a été amplifié (...)
[...] Il y avait des concours sur l'Agora où l'on mettait des gradins semi- circulaires en bois (pour des raisons acoustiques) comme dans les ruines du théâtre d'Epidaure. Les grecs on toujours favorisé l'aspect acoustique et esthétique de leur théâtre. Les romains, eux, faisaient un théâtre fermé avec un décor. Parallèlement, on assiste à l'apparition du dithyrambe, un chant en l'honneur de Dionysos. Il est très tôt associé à la danse et au chant, en son honneur, il y a des concours de dithyrambe avec célébration du Dieu, sur la vie de Dionysos. [...]
[...] Le théâtre grec. Ce qu'Homère décrit est ce qui a existé à la fin du second millénaire. Les auteurs tragiques du Ve siècle ont utilisé un fond troyen mais aussi de Béotie comme Œdipe. Ce sont des légendes sur lesquelles il y avait des épopées que nous avons perdues. Il y a d'autres grandes thématiques : la Toison d'or, Thésée et Ariane. Thésée est le pendant de Romulus, c'est à la limite de l'histoire. C'est une légende formée au fil des siècles. [...]
[...] On met en scène des notables et on les ridiculise, ceci est récupéré par les auteurs de comédie. Le représentant en est Aristophane. Il parle de problèmes contemporains pour faire passer ses idées tout comme dans Pisistrata où les femmes s'émancipent. Les Nuées est une critique contre Socrate. Il colle donc à l'actualité. Il y a un essai d'interdiction dans les cités mais c'est impossible. Quand Athènes tombe, on arrive à des petites comédies à domaines différents telles que les comédies sentimentales de Ménandre. [...]
[...] Il y avait toujours une partie chantée, toujours un chœur, celui-ci sera évacué au XVIIème siècle. Il y a cinq parties dans une tragédie : l'arrivée du chœur, la présentation de l'œuvre, trois moments ponctués par le chœur, le départ du chœur. On ne garde rien de Thespis. Les trois grands sont Eschyle, Sophocle et Euripide qui ont joué au Ve siècle. L'origine du théâtre vient de récitations des épisodes de tragédies. Au début on chante, puis on en vient à raconter des grands épisodes. Il y a une origine semblable aux mystères du Moyen-âge. [...]
[...] C'est la cité qui organise les pièces, il n'y a pas de théâtre privé et tous les citoyens sont obligés d'y aller et ont une indemnité pour cela : le theoricon. L'organisation d'un spectacle est confiée à des citoyens riches en guise d'impôt, ils doivent entretenir une chorégie (chœur). Le chorège est celui qui paie. Le premier prix est décerné au chorège, pas au poète. C'est une manifestation culturelle. Eschyle a vécu au début du Ve siècle, il est né en 490. Sophocle est né en 480. Euripide est né en 460. D'Eschyle, on a gardé sept tragédies, la même chose pour Sophocle et dix- sept pour Euripide. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture