Le mot théâtre vient du mot grec théatron, qui signifie lieu où l'on assiste à un spectacle. Mais le mot désigne aussi un genre littéraire, constitué par toutes les pièces de théâtre. Il faudrait d'ailleurs parler davantage d'un art que d'un genre littéraire, car les pièces de théâtre ne sont pas destinées à être lues, mais elles sont conçues pour être jouées au cours de représentations. Le théâtre est l'art de représenter devant un public une suite d'événements engageant des êtres humains qui agissent et parlent (...)
[...] La tragédie et la comédie atteignent leur apogée au XVIIe siècle. Les tragédies de Corneille montrent des héros hors du commun qui ont à choisir entre le devoir et l'amour, mais dont le dilemme trouve souvent un heureux dénouement (Le Cid Horace, 1640). Celles de Racine (Andromaque, 1667) mettent en scène des personnages qui ne sont pas parfaits et qui vivent des passions non partagées dont l'issue est la souffrance, la mort. Molière quant à lui, dénonce les défauts des hommes et de la société dans des comédies utilisant les ressources de la farce (Le Médecin malgré lui, 1666) ou plus sérieuses (L'École des femmes, 1662). [...]
[...] On voit apparaître le culte d'acteurs vedettes, par exemple le tragédien Talma (1783-1826) ou l'actrice Sarah Bernhardt (1844-1923). De nouvelles formes théâtrales apparaissent. Le drame romantique, surtout illustré par Victor Hugo (Hernani, 1830) mêle le tragique et le comique ; Shakespeare (dramaturge anglais du XVIe siècle) est sa référence. Les vaudevilles, comme ceux de Labiche (Le Voyage de Monsieur Perrichon, 1860) sont fondés sur les quiproquos et des contretemps qui font rire. Au XXe siècle, un progrès technique modifie considérablement les moyens de mise en scène : l'électricité. [...]
[...] Les tragédies sont fondées sur l'idée de fatalité : on ne peut rien contre le destin. Les tragédies cherchent à émouvoir les spectateurs ; dans le tragique, il est question de vie ou de mort. Les comédies peuvent être sérieuses, mais la vie des personnages n'y est jamais en danger. Les comédies montrent aux spectateurs les aspects ridicules d'une personne ou d'une société pour amuser mais aussi pour faire réfléchir : Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle (Molière). [...]
[...] C'est lui qui assure le passage du verbal (ce que l'auteur a écrit) au visuel (ce que verra le spectateur). Tous les genres se développent et de nouvelles tendances apparaissent, tel le théâtre de l'absurde notamment illustré par Beckett (En attendant Godot, 1953) et Ionesco (La Leçon, 1951). De nombreux efforts sont faits pour donner au théâtre, spectacle vivant, l'audience la plus grande possible : création de salles de théâtre ailleurs que dans les centres des villes, création de festivals de théâtre (comme celui d'Avignon), et réalisation de spectacles à gros budgets (tels que ceux du metteur en scène Robert Hossein). [...]
[...] Le théâtre est l'art de représenter devant un public une suite d'événements engageant des êtres humains qui agissent et parlent. Les origines : Dans la Grèce antique, les représentations théâtrales faisaient partie des fêtes religieuses. Elles se donnaient dans les théâtres en plein air. Même les spectateurs placés loin pouvaient facilement identifier et entendre les personnages : les costumes et les masques étaient différents selon qu'on jouait des comédies et des tragédies, et les masques servaient de porte-voix. Tous les rôles étaient tenus par des hommes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture