Le mot comédie, au théâtre, est évidemment indissociable du rire... Au gré de pantomimes, de jeux de mot, de quiproquos, du génie du dramaturge et du metteur en scène, les salles résonnent bien vite d'éclats et de gloussements, tous droits sortis des gorges déployées des spectateurs... Mais la comédie ne serait-elle alors qu'un genre théâtral dont le seul but serait de faire oublier la monotonie de l'existence par la panacée du rire ; ou au contraire cache-t-elle un aspect implicite transporté dans l'aspect comique ? Tentons de répondre à cette question, et étudions le but premier de la comédie (...)
[...] Dissertation : L'aspect comique, au théâtre, ne sert-il qu'à provoquer le rire ? Plan. I. Un but premier : Le rire a. Les origines b. Les procédés II. L'aspect comique peut avoir d'autres fonctions a. Une dimension politique b. [...]
[...] Nous voyons donc que certaines pièces comiques privilégient au-delà de tout autre aspect, l'aspect comique. Mais cette remarque ne saurait s'appliquer à l'ensemble des comédies que compte le théâtre. Aussi certaines pièces possèdent un message sous-jacent disséminé dans le rire, et remettant en question la place de l'homme dans la société qu'il s'est créée. En effet, le rire peut posséder une dimension politique et critiquer implicitement le régime au pouvoir ou toute autre institution ayant une quelconque influence sur la société. [...]
[...] Pour finir, nous constatons que l'aspect comique au théâtre tient deux fonctions principales, faire rire et réfléchir. C'est au choix du dramaturge, à l'image d'un alchimiste, de déterminer le fin dosage, en privilégiant l'une pour étouffer l'autre, ou en s'aventurant dans le mélange des deux saveurs, avec une infinie audace. Mais alors, l'aspect comique naissant plus d'impulsivité que de réflexion, il faudrait se demander, au milieu d'interrogations métaphysiques et plus terre à terre, ou peut bien commencer le rire et ou s'arrête-t-il ? [...]
[...] Comique et tares humaines Le mot comédie, au théâtre, est évidemment indissociable du rire. Au gré de pantomimes, de jeux de mot, de quiproquos, du génie du dramaturge et du metteur en scène, les salles résonnent bien vite d'éclats et de gloussements, tous droits sortis des gorges déployées des spectateurs Mais la comédie ne serait-elle alors qu'un genre théâtral dont le seul but serait de faire oublier la monotonie de l'existence par la panacée du rire ; ou au contraire cache-t-elle un aspect implicite transporté dans l'aspect comique ? [...]
[...] Mais il y'a des comédies qui ne semblent avoir été écrites, et qui ne semblent être jouées ou lues que pour porter en leur sein un sens moral irréfutable, grave et capital, remettant en question la place de l'homme par et pour lui-même. En outre, certaines pièces mettent en avant les plus grandes peurs humaines, et parfois, comme dans l'Avare de Molière, les vices cachant des peurs englouties. Dans cette pièce, le personnage principal nommé Harpagon, fait part d'une avarice mesquine et minutieuse pour chacun de ses précieux deniers. Mais cette pingrerie dénote une terreur bien plus grande et terrible que la faillite, celle de mourir. [...]
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