Exposé consacré au théâtre classique. Quelles sont ses règles ? Quelles sont ses caractéristiques ? Le théâtre classique repose sur le théâtre de l'Antiquité latine. Description dans un premier temps la structure externe du théâtre classique, pour ensuite s'intéresser à sa structure externe, et enfin en détailler la vraisemblance et les bienséances.
[...] Une unité d'action est quelque chose d'ambigu, il vaudrait mieux parler d'unification de l'action c'est à dire que l'action doit être unique. Pour cela quatre conditions sont nécessaires. Aucun de l'action ne peut être supprimée. Ensuite, tous les éléments de l'intrigue doivent être posée dès l'exposition. De plus, tous les évènements de l'action ne devront rien au hasard. Enfin chaque intrigue accessoire doit exercer une influence sur l'intrigue principale. Ensuite il y a l'unité de temps, au XVIème siècle, au nom de la vraisemblance, décident que la durée de l'action coïncidera avec la durée de la représentation. [...]
[...] Il y a des exceptions comme dans Tartuffe de Molière puisque son exposition s'achève au troisième acte. Elle fournit aux spectateurs les éléments d'informations nécessaires à la compréhension de l'histoire. Elle situe immédiatement la pièce par rapport aux codes théâtraux (pièce comique, tragique . Il existe quatre sortes d'expositions : un monologue du héros, une conversation entre le héros et son confident, une conversation entre deux héros et enfin une conversation entre deux personnages secondaires. Nous allons maintenant étudier les caractéristiques du noeud. [...]
[...] Cette exigence de vraisemblance est essentielle dans l'esthétique classique. Pour les auteurs classiques, n'y a que la vraisemblance qui puisse raisonnablement fonder, soutenir et terminer un poème dramatique (=pièce de théâtre); ce n'est pas que les choses véritables et possibles soient bannies du théâtre, mais elles n'y sont reçues qu'en tant qu'elles ont de la vraisemblance.” Cependant ce ne sont pas les invraisemblances qui manquent dans le théâtre classique comme dans les oeuvres de Corneille, de Molière ou encore de Racine. [...]
[...] Le noeud ne comprend pas seulement des obstacles, il comprend aussi des péripéties qui sont des renversements de situation appelés également coup de théâtre. Ensuite vient le moment du dénouement. Il commence lorsque s'arrête le noeud, au moment où le dernier obstacle disparaît ou quand survient la dernière péripétie. le dénouement doit être nécessaire. En effet il faut que la pièce se dénoue d'elle même sans avoir recours à une intervention extérieure, il doit découler naturellement et logiquement de la situation. [...]
[...] Le théâtre classique : 1. La structure externe : La pièce classique est divisée en actes sur le modèle des pièces de l'Antiquité latine et en application du précepte d'Horace, contenu dans son Art poétique. Cette division s'impose aussi du fait qu'au XVIIème siècle, le public vient au théâtre non seulement par intérêt pour le spectacle mais encore par goût de convivialité. Chacun aime engager la conversation avec son voisin, échanger des réflexions, faire des plaisanteries, d'où la nécessité toute pratique de ménager des entractes. [...]
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