Le théâtre depuis toujours oppose différents personnages, et on remarque une accentuation de ce phénomène, en particulier au XVIIIème siècle, où des auteurs tels que Marivaux, Beaumarchais ou Molière décident d'opposer dans leurs pièces de théâtre les différentes classes sociales.
[...] On constate de nombreuses oppositions sociales au théâtre qui se caractérisent par différents procédés. Tout cela a pour rôle tout d'abord de faire rire le lecteur, le public ; et de le divertir mais aussi de dénoncer et de pouvoir effectuer une critique sociale sans être censuré. Tout d'abord, on remarque que cette opposition quelque fois sur jouée, divertit le public ; comme dans L'Ile des esclaves lorsque Arlequin et Cléanthis parodient une scène de séduction mondaine. Cela se passe dans la scène 6.Ils n'hésitent pas à employer un langage très soutenu voire précieux il se fait le plus beau temps du monde, on appelle cela un jour tendre ce qui provoque l'ironie puisque ce langage est à l'opposée de leur statut social. [...]
[...] Cette dénonciation qui fut très présente au XVIIIème Siècle, n'était pas là par hasard, mais avait un rôle bien précis, comme divertir le public mais plus profondément, pour dénoncer cet abus de la société. La critique sociale au XVIIIème S. était principalement ciblée sur l'opposition entre maîtres et valets. De nos jours, il existe toujours cette satire sociale qui est basé non plus sur les maîtres et les valets mais sur les classes sociales. On peut se demander : Comment les différentes classes sociales vivent cette opposition ? [...]
[...] Enfin on retrouve dans le théâtre du XVIIIe une opposition des classes sociales très différente que sont les nobles et les paysans. On voit cette opposition dans Dom Juan de Molière lorsque ce dernier essaie de convaincre Charlotte, une paysanne, de l'épouser. Mais cela n'est qu'une farce. Pierrot, l'époux de Charlotte, n'est pas d'accord avec Dom Juan et le lui fait savoir Palanqué ! Morquenne ! Ça n'est pas bian de battre les gens, et ce n'est pas là la récompense de v's avoir sauvé d'être nayé On observe un langage peu compréhensible ; en effet le paysan mange ses mots et emploie un vocabulaire issu du registre familier. [...]
[...] Nous allons donc démontrer que l'opposition des classes sociales se remarque grâce à d'autres procédés tels que l'opposition du comportement, puis celle de la tenue vestimentaire. Dans les pièces de théâtre, les éléments qui peuvent nous aider à observer le comportement des personnes sont les didascalies. Mais aussi, nous remarquons le comportement typique et attendu des maîtres : tout d'abord ils sont ceux qui donne les ordres et les valets eux, les exécutent. Prenons l'exemple des Fourberies de Scapin de Molière où l'on voit à la scène 3 de l'acte II l'autorité des maîtres sur leurs valets. [...]
[...] Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ! Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus . Cela montre bien que même mes esclaves pensent du mal de leur maître mais qu'ils n'osent pas le dire de peur de se faire maltraiter. Cela résume toutes les horreurs accumulées par ce valet qui n'a jamais osé révéler ses pensées. Par conséquent, la critique sociale a été très forte au XVIIIème Siècle et plus directe. [...]
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