Il s'agit d'une scène d'exposition. Cet incipit est dit in medias res puisque l'histoire commence au beau milieu d'une querelle : le premier vers est "je sais".
Cette scène nous présente tous les personnages de la pièce. Ici, c'est Mme Pernelle qui nous fait leurs portraits. De plus, il existe un comique de répétition puisque la mère d'Orgon coupe la parole à chaque personnage (...)
[...] De plus, alors que Tartuffe devait prier, il bût du vin à la place. Il y a un comique de répétition Orgon : Et Tartuffe ? et Le pauvre homme. Orgon ne s'intéresse qu'à Tartuffe alors que sa femme est souffrante. Seule la santé de Tartuffe l'intéresse. Le spectateur est de plus en plus indigné de l'attitude d'Orgon et cette scène montre que Tartuffe est un homme méprisable. Il y a une exclamation ironique l'attitude d'Orgon est incompréhensible, on pourrait croire qu'il est tombé amoureux de Tartuffe. [...]
[...] Le mot Adorer vers 321, prononcé par Cléante, relève du fanatisme religieux (contraire de Dévotion attachement à une religion et ses pratiques)) Lors de la première partie de la tirade de Cléante (vers 318 à 345), le champ lexical de l'apparence est associé à l'hypocrite (Tartuffe). Façonnier = simagrée, apparence = faux. Molière fait une comparaison avec le faux brave et le faux dévot : il est de faux dévots ainsi que de faux braves vers 326, prononcé par Cléante, signifie qu'il existe des hommes comme Tartuffe qui se croient les plus fort par la parole mais qui sont les plus grands séducteurs du siècle (ils ne font rien et se défilent). C'est une dévotion d'apparence (fausse dévotion) et non d'essence. [...]
[...] L'ironie de Dorine (ton ironique) Dorine se moque d'Orgon en disant que Tartuffe avait perdu tout son courage. Le mot enfin des dernières répliques de Dorine, met en évidence la fin des nouvelles. La scène se termine par une réplique de Dorine, Je vais annoncer à Madame par avance la part que vous prenez à sa convalescence. Cette réplique prononcée par Dorine est ironique : Tartuffe n'écoute pas ce que dit Dorine sur sa femme (dialogue de sourd) mais lorsqu'elle parle de Tartuffe il l'écoute attentivement. [...]
[...] Scène de présentation des personnages. Il s'agit d'une scène d'exposition. Cet incipit est dit in medias res puisque l'histoire commence au beau milieu d'une querelle : le premier vers est je sais Cette scène nous présente tous les personnages de la pièce. Ici, c'est Mme Pernelle qui nous fait leurs portraits. De plus, il existe un comique de répétition puisque la mère d'Orgon coupe la parole à chaque personnage. Les personnages *Damis : c'est un libertin. *Marianne : c'est une sainte ni touche mais très gentille. [...]
[...] Damis et Marianne ne sont pas ses enfants. Cette scène met en place le nœud de l'histoire : Mme Pernelle présente Tartuffe comme un homme de bien qu'il faut que l'on écoute mais les autres membres de la famille se révolte contre Mme Pernelle en disant que c'est un hypocrite. Scène 2 : Dorine et Cléante discutent, ils critiquent Mme Pernelle et par la même occasion Tartuffe et Orgon. Les critiques de Damis : pied plat = homme qui appartient au peuple. [...]
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