Tartuffe est l'une des plus célèbres pièces de Molière. Créée en 1669 au Palais-Royal de Paris, cette pièce en cinq actes et en vers dresse le portrait d'un faux dévot, Tartuffe, qui, en tant que directeur de conscience, s'introduit dans la maison d'Orgon et tentera de séduire Elmire, la femme de son maître.
Le scandale éclatera, et le roi aura du mal à protéger Molière face aux attaques du parti jésuite, omniprésent à la cour dans cette seconde partie du XVIIè siècle. Ce que l'on appellera la Cabale des dévots obligera Molière à censurer sa pièce (...)
[...] Face à un Tartuffe plus prêt que jamais à ce qu'Elmire lui sacrifie son honneur, celle-ci se voit contrainte à se retrancher derrière sa propre crainte de déplaire à Dieu Mais des arrêts du ciel on nous fait tant peur ! La répétition du mais à quatre reprises met en exergue la dualité, l'opposition, le double jeu qu'Elmire met en œuvre. Le comique de situation Le personnage caché est ici le mari : sa position à terre, sous la table, le rend ridicule. [...]
[...] Tartuffe : Acte IV Scène 5 INTRODUCTION Tartuffe est l'une des plus célèbres pièces de Molière. Créée en 1669 au Palais-Royal de Paris, cette pièce en cinq actes et en vers dresse le portrait d'un faux dévot, Tartuffe, qui, en tant que directeur de conscience, s'introduit dans la maison d'Orgon et tentera de séduire Elmire, la femme de son maître. Le scandale éclatera, et le roi aura du mal à protéger Molière face aux attaques du parti jésuite, omniprésent à la cour dans cette seconde partie du XVII°s. [...]
[...] Cette scène où Elmire se présente comme une séductrice a parfois choqué. On est même allé jusqu'à écrire qu'Elmire y est plus coupable que Tartuffe puisque c'est elle qui le cherche, qui l'agace, le conduit pas à pas, avec un artifice dont le plus vertueux aurait peine à se défendre, aux entreprises les plus criminelles (Abbé de La Tour, 1763). L'ambigüité du discours de Tartuffe et d'Elmire Le discours de Tartuffe et d'Elmire est également ambigu. Il s'agit en effet d'un entretien plutôt scabreux entre ces deux personnages. [...]
[...] Face à la résistance d'Elmire, Tartuffe perd peu à peu de son sang-froid et ainsi se démasque : Si ce n'est que le ciel qu'à mes vœux on oppose, lever un tel obstacle est à moi peu de chose, et cela ne doit pas retenir votre cœur Le ce n'est que montre un très grand mépris de Tartuffe pour la religion. Le peu de chose tourne en ridicule la religion. CONCLUSION En conclusion, il s'agit d'une scène qui détend le spectateur avant les scènes suivantes, beaucoup plus tendues : il faudra un dénouement presque miraculeux pour que la comédie retrouve ses droits. [...]
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