Le symbolisme (deuxième moitié du XIXe siècle), comme le Parnasse, est un mouvement essentiellement poétique, qui s'inscrit en réaction contre le naturalisme et le positivisme. A l'expérience et à la raison, le symbolisme oppose la sensibilité et l'irrationnel, cachés derrière les apparences (...)
[...] Le symbole permet de donner une forme à ces idées et d'atteindre par analogie des vérités inaccessibles au raisonnement logique. Un art de la suggestion: la poésie ne doit pas nommer, décrire, mais suggérer, exprimer un état d'âme ou amener le lecteur à la rêverie. La musique: rôle essentiel des sonorités, du rythme et de la musicalité des vers (vers impairs par exemple, qui constitue une nouveauté par rapport à la poésie traditionnelle). Thèmes: - Mythologie, légendes médiévales, récits et personnages bibliques - Correspondances entre les sensations, - Correspondances entre le monde sensible et les réalités qu'il cache et révèle parfois La poésie comme moyen d'accès à ce monde caché. [...]
[...] A l'expérience et à la raison, le symbolisme oppose la sensibilité et l'irrationnel, cachés derrière les apparences. I La révolution baudelairienne En approfondissant le rêve romantique d'absolu et en le dépassant dans un travail sur les images, Baudelaire (1821-1867) apparaît comme le fondateur de la modernité en poésie. Il développe le goût parnassien de la beauté formelle, mais aussi une recherche sur les images, avec étrangeté. Elles éveillent des correspondances entre les sensations et expriment la tension entre rêve et réalité, Spleen et Idéal . [...]
[...] Le poème, travaillé, épuré jusqu'à l'abstraction, tend à être la parfaite expression musicale de l'idée. Tristan Corbière (Les Amours jaunes, 1873) et Jules Laforgue (Les Complaintes, 1885) traitent les thèmes lyriques avec une ironie grinçante et poursuivent les recherches formelles du symbolisme. Le théâtre: Le drame symboliste ne représente pas la réalité, mais le sens spirituel et mystique de la vie. Œuvre majeure: Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck (1892). Avec le cycle d'Ubu, Alfred Jarry donne au théâtre symboliste une forme comique, proche de l'absurde (Ubu Roi, 1896). [...]
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