symbolisme, crise littéraire, positivisme, poètes symbolistes, retour aux sentiments
En général, on peut dire que la fin du XIXème siècle est une époque en crise morale et littéraire. Pourtant, la situation est assez bonne. Le scientisme (philosophie qui trouve la vérité que dans les sciences) et le positivisme (philosophie qui n'admet que les vérités constatées par l'expérience) favorisent une foi énorme dans le progrès et la science.
Au niveau politique, le pouvoir est établi, pas de guerre, ni de disputes entre les niveaux sociaux. On trouve une économie plutôt prospère avec beaucoup de commerce.
[...] Cet état d'esprit va influencer la littérature et on commence à critiquer le mouvement naturaliste et réaliste inventions techniques sont créées : la photographie et le cinéma. Elles remettent en cause le travail traditionnel du peintre qui consistait à imiter la nature de manière réaliste. Les peintres vont donc chercher autre chose qu'une reproduction exacte et conforme à la réalité, ce qu'on peut retrouver sur une photo. L'homme du siècle souhaite un retour aux sentiments. H : En 1886 : Jean Moréas, poète français, publie un article sur le symbolisme. [...]
[...] À partir des symbolistes, le vers français sera libre. Richesse et rareté du vocabulaire : Les poètes symbolistes accordent une grande importance au travail formel. La puissance d'évocation des sons a plus d'importance que le choix du mot précis. H : L'importance de la musique: La musicalité du vers est très importante. Le poète utilise l'aspect sonore et sensible des mots. Le sens devient secondaire. La subtilité : Ils préfèrent suggérer plutôt que d'exprimer clairement. Comme thèmes, on peut donc retrouver l'imaginaire, le mystère, l'inconscient, le rêve En 1914, la Guerre Mondiale provoquera un gros retour à la réalité et débutera le déclin du courant. [...]
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