La Littérature française du XXe siècle

Résumé du document

Mouvement du Surréalisme

Naît en 1924 avec André Breton (Manifeste du Surréalisme), c'est un mouvement poétique qui va vite s'adapter aux autres arts. L'idée principale est de libérer les artistes de toutes leurs contraintes imposées par le goût et la raison. Le surréaliste n'a pas de préoccupation esthétique ou morale (=préoccupation bourgeoise). L'artiste surréaliste va plutôt chercher dans son inconscient, sans réflexion, il va rechercher l'absence de contrôle. Cette idéologie provient du refus du monde d'avant-guerre, et le mouvement dada et surréaliste sont innovateurs (expérience de quelque chose d'inconnu). Ces groupes seront très fermés (carte du parti communiste requise ...) (...)

Extraits

[...] Le reproche fait à cette culture, c'est que c'est une sous culture (pas d'émancipation politique ou éthique. Contexte : la culture se fait par les journaux qui sont publiés plusieurs fois par jours, avec des éditions différentes, pour ce qui concerne la musique, il y a le music-hall (avec des blagues et des chansons) Apparition du cinéma avec des films parlant en 1928 ; il y avait avant 1950, au moins un cinéma par semaine (pour des dessins animés, le journal, (fonction du cinéma = informer et social) 2 Sartre, Camus, Simone de Beauvoir Théâtre de boulevard se développe grâce à Sacha Guitry. [...]

[...] Ce théâtre est là, pour s'amuser et les comédies de mœurs3. De 1940 à nos jours À la fin de la 2ème guerre mondiale, les américains ramènent avec eux, en Europe, leur culture, leur confort, leur musique et leurs aliments. Le rock commencera donc en 1957. Ils ont aussi emmenés des romans noirs, des polars, que les français et les européens recopieront (pas toujours de grande qualité). La production française est surtout réalisée par Simenon (avant guerre, il fera des romans policiers Maigret et après ce sera beaucoup plus intéressant). [...]

[...] On lit de plus en plus pour le fond et non plus pour la forme. Les prix multipliés camouffle la pauvreté créatrice de la masse des romans Établissement d'un certain vedettariat : on achète si on connaît les personnes ; ce qui se vend le mieux sont des autobiographies de personnes connues, les adaptations de film, Une classe dominante définit les livres qui doivent être lu par la population enseignement, même si nos désirs s'en éloignent parfois) On écrit pour plusieurs raisons : vendre (=marketing littéraire), réfléchir sur soimême, réfléchir sur l'acte d'écrire, s'engager/changer le monde, contrecarrer la culture mise en place, Alors qu'au XIXe siècle, ce sont les écrivains français qui ont aidé les écrivains étrangers, au XXe siècle, c'est l'inverse. [...]

[...] En 1960, le magazine français Pilote apparaît pour la première fois. La B.D. se développe donc dans les années ‘50-'60. Chapitre 6 : Multiplication des courants littéraires Beaucoup de mouvements seront présents en après guerre, mais il n'y en aura pas de nouveaux, ce seront justes des réadaptations avec des innovations qui s'intègrent dans d'autres courants. L'engagement politique reste cependant présent (Sartre, Malraux, De Gaulle Retrouvaille avec le classicisme, on revient à une écriture classique plus simple et des petits écrivains des colonies commencent, eux aussi, à écrire. [...]

[...] Les caractéristiques sont les suivantes : o Absence d'intrigue o Refus de tout support chronologique o Dissolution des personnages et présence obsédante des objets Les puristes sont très peu lu, étant donné que l'on y éprouve très peu de bonheur mais plutôt une aventure sur l'écriture (c'est la dernière fois que l'on essaie d'innover sur l'écriture) 3 Importance de Marcel Pagnol, qui proposait plusieurs pièces adaptées par lui-même (en 1930) en film avec par exemple : Fanny, Marius, César Exemples : Nathalie Sarraute, Disent les imbéciles ; Perec, Les choses ; Butor La modification et passage de milan ; Robbe-Grillet Chapitre 7 : Culture et littérature en question Le foisonnement de la littérature laisse apparaître des clivages (principalement : o Il est clair que la diffusion des auteurs classiques ne se fait que dans la filière estudiantine (humanités, université) ; o Egalement, la littérature d'avant-garde est destinée à un public restreint d'intellectuels ; o La masse de production littéraire est produite par les classes moyennes selon les canons du XIXe siècle (Littérature réaliste et romantique) ; o Para littérature est encore plus importante, de qualité variable, elle est surtout appréciée par les jeunes (et les moins jeunes). Les deux premiers points sont une Littérature avec un grand L (estime de la aprt de l'académie française. Les deux derniers points sont, quant à eux, une littérature avec un petit l. Ils rapportent beaucoup d'argent mais n'ont pas d'estime particulière. Place de la littérature ? [...]