Diderot veut montrer par l'intermédiaire du vieillard que les colonisateurs ont des instincts de destruction. Dès le début de ce texte, le vieillard qualifie ces hommes de "méchants", à la ligne 8. Cette description négative des colonisateurs est aussi renforcée par l'emploi du nom péjoratif "brigands" à la ligne 15 pour les désigner : ils sont sans foi ni loi. Il va aussi prévenir les Tahitiens de la cruauté à venir des Européens (...)
[...] Aux lignes 22 et 23, il y a libres et esclavage : c'est une antithèse. Et enfin, aux lignes 28 et 30, on trouve méprisables bagatelles et vol de toute une contrée : c'est également une antithèse. Tout ceci permet d'accentuer les aberrations de la colonisation. C. Les questions rhétoriques Elles sont très présentes dans ce texte : il y en a 15. Elles n'attendent pas de réponse, elles servent à mettre en valeur des évidences. C'est donc un véritable outil de persuasion. [...]
[...] A la ligne 36, il parle des mœurs des Tahitiens. Il montre qu'elles sont meilleures que celles des Européens grâce à la répétition, au parallélisme et à la comparaison : plus sages et plus honnêtes que les tiennes Il montre aussi à la ligne 39 que son peuple vit dans la simplicité : nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus A la ligne 17, il nous montre aussi que leur vie suit simplement la nature : nous suivons le pur instinct de la nature Aux lignes 39 et 40, il y a une répétition et un parallélisme : nous avons de quoi manger vêtir Aux lignes 44-45, avec la somme de nos fatigues annuelles et journalières la moindre qu'il était possible l'idée de repos est évoquée deux fois. [...]
[...] Il qualifie cela de calamité à la ligne 12. Cette idée est aussi complétée par l'expression funeste avenir à la ligne 13. Le vieillard va aussi parler des armes des colonisateurs : à la ligne 25, il utilise une métaphore pour désigner le poignard, lame de métal Il parle aussi du mauvais caractère des colonisateurs. Il dit que dans les bras des femmes Tahitiennes ils sont devenus féroces à la ligne 21. Ils possèdent aussi des instincts de tueurs comme nous le montre à la ligne 21 vous vous êtes égorgés teintes de votre sang donne une image, la visualisation, la couleur. [...]
[...] Vanité, le caractère factice Ce texte permet aussi de dénoncer la vanité et le caractère factice des colonisateurs. Il va tout d'abord aux lignes 10-11 dire que les Européens ont des extravagances Ainsi, ils ne se contentent pas de la normalité. Il montre aussi que les idées des colonisateurs ne sont pas à soutenir grâce à la métaphore inutiles lumières à la ligne 37. Il ajoute à la ligne 47 que les Européens se créent des besoins utiles avec l'expression besoins factices A la ligne 39 on trouve besoins superflus = illusoires, biens imaginaires méprisables bagatelles et ligne 47 on trouve chimériques Tout cela s'oppose à des besoins essentiels, ce ne sont que des choses vaines, sans fondements. [...]
[...] Ici, tout est à tous à la ligne insiste sur le fait que tout est commun à tout le monde. B. Liberté et tolérance Dans ce texte, le vieillard met aussi en évidence deux autres aspects de la société Tahitienne : la liberté qui y règne et le respect de la tolérance. Cette idée est très explicitement exprimée à la ligne 22 par la phrase Nous sommes libres Le vieillard montre aussi la tolérance présente dans la société Tahitienne grâce à l'expression aux lignes 35-36 nous avons respecté notre image en toi ils les considèrent comme égaux, on a ici l'idée d'un miroir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture