Ode lyrique à la mer, ce poème de Supervielle trace un sillon qui suggère les inépuisables mystères de l'océan : ses transformations et ressemblances, son horizontalité et verticalité, sa force toujours dangereuse et envoûtante. La forme même du poème avec ses phrases amples et ses vers libres participant, par son souffle, cet enthousiasme très éloigné de l'amertume exprimée par Du Bellay.
[...] La 1ère partie du poème réunit des images d'effort bœuf bavant au labour l'au pénible éprouve sa force de la souffrance blessure déchiquetée qui tous phénomènes aboutissent à une énigme plutôt qu'à une quelconque efficacité, énigme des métamorphoses incessantes de la mer. III. La mer. La mer est un espace qui avance sans avancer qui change sans changer. L'appellation O mer ( cri de lassitude émerveillée devant cette insaisissable énigme. Prise de parole devant caractère énigmatique de l'horizon. Fascination pour la mer, l'infini. [...]
[...] très personnelle à mon regard (v.19) ( appelle O (v.21). La 2nde partie, la mer devient le principal motif : mer en mouvement dans cesse contrarié élan des métamorphoses (v.23), refus des ressemblances. Avancé, freiné par cet horizon (v.25), et dans la fin du poème mouvement vertical (v.33, 34). D'une manière générale le poème présente 3 lignes : horizontale ( horizon, verticale ( profondeur, couperet de ciel 4ème type de lignes : v.37 : circulaire. O mer, qui fait le tour du large Cette analyse du mot révèle la fascination d'un poète que le désert houleux maintient/engloutit sans répit. [...]
[...] De nouveau expression de choc, la violence de certains chocs est exprimée par le calme lisse et lacustre v.39 : le son qu De même dans le 1er tps se dissolvait de plus en plus dans la mer. Elle renvoie de plus en plus le poète a ses propres interrogations. IV. L'homme. Quelle est la place de l'homme dans tout cela ? Le poème puise une grande partie de sa beauté, de sa puissance dans la relation que le poète établit avec la mer. [...]
[...] Une 1ère piste se dessine dès les 1ères lectures : le paquebot, 1er motif du texte est rapidement submergé par la mer. Pourtant le poème ne s'abîme pas le personnage principal d'une dramaturgie qui concerne également l'être humain dans sa relation à l'espace et au temps ? Le mouvement, le paquebot, la mer, l'homme : 4 personnages pour un commentaire. I. Le mouvement. Ce texte se divise en 3/4 phrases. La mer domine le poème alors que l'annonce du poème est centrée sur le navire. [...]
[...] fort entre destin homme et mer. Ce destin de la mer paraît force sup., suggéré par des présences fixe, dure sans pitié (qualificatif). Cette mer qui emporte rêve et bastingage ( évanescent, objet rassurant. Renvoie sans cesse aux interrogations des voyageurs. Le Sphinx garde les fins mots de l'énigme et le coureur infatigable (v.33) qui suscite l'admiration émue du poète se tait sur le sens de cette nouvelle que le passager ne peur interpréter. Ode lyrique à la mer, ce poème de Supervielle trace un sillon qui suggère les inépuisables mystères de l'océan : ses transformations et ressemblances, son horizontalité et verticalité, sa force toujours dangereuse et envoûtante. [...]
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