- René Lafay : « Je suis à l'aboutissement de mon nouveau roman, j'ai passé toute la semaine à écrire mais depuis hier j'ai perdu l'inspiration, j'espère qu'elle reviendra vite car j'ai hâte de le publier. »
- Olivier Mogney : « Tu es toujours sur ce roman fantastique ?
- René Lafay : « Oui, mais qu'insinues-tu avec ce « toujours » ? » (...)
[...] Olivier Mogney : Ceci est un cliché et tu le sais bien. Je peux prendre en exemple un auteur que nous aimons tout deux autant, Marcel Pagnol, qui écrivit une autobiographie La gloire de mon Père, et ce n'est pas pour autant qu'il s'arrêta d'écrire après, il en écrit même trois autres dont le dernier ne fut jamais fini, même les hommes politiques de nos jours s'attèlent à ce genre de roman. Ce n'est pas tout, je peux aussi te parler des romans historiques, relatant parfois de thèmes majeurs de l'histoire dont par exemple un des thèmes qui a inspiré de nombreux auteurs, la seconde guerre mondiale. [...]
[...] René Lafay : Je n'éprouve point de plaisir à écrire des romans sans un peu de fantaisie, et ma fantaisie à moi, c'est le fantastique ! Ecrire dans le but de produire du rêve, de l'imagination, créer l'émerveillement chez le lecteur et le conduire vers l'inhabituel, le surnaturel ! Olivier Mogney : Pour ma part, j'aime écrire en pensant aux émotions que cela va susciter, et je suis persuadé que mes romans réalistes ont un impacte dans la vie de mes lecteurs ! Alors à chacun ses fantaisies, et à chacun ses lecteurs. René Lafay : Je n'aurai pas dit mieux mon cher ! [...]
[...] Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas débattu sur ce sujet . Et tu sais ce que j'en pense, le roman ne peux que peindre la réalité. René Lafay : Je m'y attendais ! Le roman n'est pas là pour peindre la réalité mais plutôt en sortir, le roman est une porte de sortie vers l'irréel, vers le fantastique, c'est un moyen de s'échapper de son quotidien pour de nombreux lecteurs. De plus le fantastique attire tous les genres de lecteurs, du plus jeune au plus âgé. [...]
[...] René Lafay : Tu n'as pas tort sur ce point. Olivier Mogney : Ce n'est toujours pas fini, je t'ai gardé le meilleur pour la fin, les romans romantiques ! René Lafay : Je me demandai quand allais tu m'en parler, de ceux là ! Olivier Mogney : Ce sont les romans les plus lus, et pour cause, tu trouveras peu de femmes n'ayant pas sur sa table de chevet un de ces romans. Ils ont la particularité de permettre au lecteur de s'identifier aux personnages ce qui renforce les émotions procurées et réveille des sentiments. [...]
[...] René Lafay : Je suis à l'aboutissement de mon nouveau roman, j'ai passé toute la semaine à écrire mais depuis hier j'ai perdu l'inspiration, j'espère qu'elle reviendra vite car j'ai hâte de le publier. Olivier Mogney : Tu es toujours sur ce roman fantastique ? René Lafay : Oui, mais qu'insinues-tu avec ce toujours ? Olivier Mogney : Oh rien, c'est juste que cela fait deux ans que tu exerce ta plume sur ce roman. René Lafay : Oui monsieur, le roman fantastique ne s'écrit pas aussi vite que les romans réalistes et le résultat en est bien meilleur. Olivier Mogney : Il ne manquait plus que çà ! [...]
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