Le mot suicide est devenu un mot courant mais sa définition est toujours équivoque.
Pour essayer de définir ce terme le plus précisément possible, nous allons comparer les faits que l'on nomme 'suicide'.
Nous allons donc définir toutes les différentes morts que l'on explique par un suicide et en chercher les points communs.
Le premier point commun est que le suicide est un geste que la victime commet d'elle-même ; tout en acceptant qu'il y ait de diverses morts qui correspondent à ce fait.
En effet, on peut se tuer d'une façon violente ou non (acte positif), ou commettre un crime que nous savons fatal (acte négatif). Si nous nous arrêtons à ça, la définition serait : 'On appelle suicide toute mort qui résulte médiatement ou immédiatement d'un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même.' (ligne 23, page 3).
[...] Cependant, nous pourrions effectuer une analyse globale de la société afin de comprendre l'impact de celle ci sur le taux de suicide. En effet, on remarque d'après des données statistiques, que lors de périodes de crise générale l'augmentation du nombre de suicides ces années s'en ressent. L ‘évolution du suicide dans le temps et représentée sous formes de vagues qui sont liées au déséquilibre social ou à sa stabilité. Toute société a donc des périodes ou le taux de suicide est plus élevé à différents moments de son histoire. [...]
[...] Pourtant, considérer le suicide comme un acte avec intention de mourir serait difficile car cette dernière serait rude à observer, les véritables intentions étant trop personnelles pour être perçues d'un point de vue extérieur. De plus, un dévouement pour sa patrie ou encore un sacrifice par amour sont également des suicides malgré la non intention de mourir. Dans ces cas, il s'agit non pas d'une mort préméditée par son auteur de son plein gré, mais d'une mort inévitable. Toutefois, on peut mettre en commun l'idée que le suicide est un acte accompli en connaissance de cause. [...]
[...] Emile DURKHEIM - Le Suicide (1930) Pris, PUF collection Quadrige Extraits de l'introduction, page 1 à 10 Présentation de l'auteur Emile Durkheim (1858 - 1917), est un sociologue français, agrégé de philosophie. Il écrit une thèse de philosophie "De la division du travail social" en 1983, qui lui a été critiqué par le jury de philosophes de la Sorbonne, pour son réalisme social. Il enseigne à Bordeaux de 1887 à 1902 les Sciences Sociales et la pédagogie. "Le Suicide" est rédigé pendant son séjour à Bordeaux en 1897. En 1902, il est nommé à la Sorbonne comme suppléant de Ferdinand Buisson, et en devient titulaire en 1906. [...]
[...] Vocabulaire propre à un groupe, à un courant de pensée. Intrinsèque : (ligne page : qui appartient en propre à ce dont on parle, lui est essentiel Emané : (ligne 12, page : Qui provient ou qui découle de quelque chose. Causalité : (ligne 14, page : Rapport de cause à effet : tout phénomène a une cause Iconoclaste : (ligne 15, page : Sectaire chrétien de Constantinople (VIIIe IXe qui condamnait comme idolâtre le culte des images Lèse-majesté : (ligne 15-16, page Lèse : Elément d'un adjectif employé devant quelques noms. [...]
[...] Résumé du texte I Le mot suicide est devenu un mot courant mais sa définition est toujours équivoque. Pour essayer de définir ce terme le plus précisément possible, nous allons comparer les faits que l'on nomme "suicide". Nous allons donc définir toutes les différentes morts que l'on explique par un suicide et en chercher les points communs. Le premier point commun est que le suicide est un geste que la victime commet d'elle-même ; tout en acceptant qu'il y ait de diverses morts qui correspondent à ce fait. [...]
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