A chaque fois l'action est relancée :
Chapitre III : par la rencontre du gueux (Pangloss).
Chapitre IV : précisément à la fin de ce chapitre, par l'annonce de la tempête.
Chapitre VII : dans les dernières lignes de ce chapitre, on annonce l'histoire de Cunégonde.
Chapitre X : le vol des diamants de Cunégonde, lui évite ainsi qu'à Candide de s'installer dans un exil luxueux.
(...)
[...] Le récit est soumis au regard de Candide : Au chapitre III. Des événements peuvent réorienter l'action vers une reprise en main par un autre personnage : Chapitre IX : la vieille reprend les choses en main, elle impose une fuite immédiate. Rythmes répétitifs : Celui des malheurs de la vieille donne une unité au récit, on a l'impression que tout commence sans cesse. Un cycle de malheur qui reprend : Chaque péripétie s'ouvre sur la dérision mais aussi sur le tragique. [...]
[...] Le conte commence par la séparation de Candide et Cunégonde et se clôt par leur rencontre. Les rencontres successives : La première se fait avec Pangloss, viendra après, Cunégonde, Paquette, Giroflée, le frère de Cunégonde, cette réapparition du frère ralentit l'action et prépare un rebondissement : au moment où l'on vient de quitter Cunégonde sans rien savoir de son sort, la réapparition de son frère laisse entendre que des liens vont se renouer, les êtres ne cessent de renaître et de se chercher les uns les autres, etc. [...]
[...] Chapitre XXVII rencontre du frère de Cunégonde sur une galère, dans ce chapitre et le suivant XXVIII, au cours desquels réapparaissent à peu près tous les personnages, participent à la visée du conte : visée de dédramatisation presque ludique ( puisque personne ne meurt jamais vraiment), l'invraisemblance de leur réapparition fait des personnages des marionnettes que le narrateur montre au lecteur comme à la demande. Morale : Chapitre XXX, le dénouement est fort limitatif, les personnages renoncent à la connaissance, toute idéologie est écartée, c'est la fin des espérances et du rêve : l'éloge du travail. Bibliographie : Œuvre intégrale : Candide ou l'optimisme, VOLTAIRE. [...]
[...] Le fil directeur est le héros : Que nous suivions dans son évolution spirituelle et dans sa quête du meilleur des mondes et de l'amour de Cunégonde, jusqu'au refus de l'optimisme et la désillusion de l'amour. Le fil directeur reste le voyage : Quand le récit est pris en charge par un autre personnage que le héros. L'unité du texte s'organise autour du héros : Il reste présent dans tous les chapitres dans une succession de lieux. A chaque fois l'action est relancée : Chapitre III : par le rencontre du gueux (Pangloss) Chapitre IV : précisément à la fin de ce chapitre, par l'annonce de la tempête. [...]
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