C'est une petite ville de Province qui présente toutes les villes provinciales au début du XIXème siècle, une petite ville de Franche-Comté, où tout le monde se connaît et où règne l'hypocrisie et la ruse. Les gens de Verrières sont plus "paysans que bourgeois", leur principal métier est la fabrique des toiles peintes. Ce sont des gens fort simples, à connaissance limitée. Il y a des gens qui essayent à tout prix d'imiter les parisiens "attentifs à copier les habitudes des gens de la cour, dès les premiers jours du printemps, M. Rênal s'établit à Vergy". Ils engagent des valets pour leur service, et des précepteurs pour l'éducation de leurs enfants (...)
[...] L'amour dans ce roman, se distingue par une violence contre soi, ce qui nous rappelle le grand danger qu'à connu Julien : soit en prenant la main de Mme de Rênal en la présence de son mari, soit en ayant des rendez-vous avec ses deux amantes. Cet amour se caractérise aussi par une violence contre l'objet aimé : Julien pratiquait une sorte de pression psychique sur Mme de Rénal, et sur Mathilde en l'ignorant complètement. Cette violence est voulue dans son comportement avec Mme de Rênal, alors qu'elle est involontaire dans son comportement avec Mathilde qu'on peut considérer comme un personnage sadique qui ne peut tirer son plaisir qu'en faisant souffrir les autres, aussi parait-elle aussi un personnage masochiste, car elle n'est devenue heureuse avec Julien que lorsqu'elle s'est faite mal sois mon maître, dit-elle à Julien elle s'est coupée ses cheveux, Julien a voulu la tuer avec une épée). [...]
[...] Il a choisi comme moyen de réussite une arme qui correspond peu à ses capacités et surtout à sa nature. En effet, il n'a aucun don naturel pour la dissimulation. Ses modèles successifs sont JJ Rousseau, les lettres de Korasoff et le personnage de Taruffe dont il connait les tirades par cœur. Mais placé dans une telle situation, il joue son rôle avec réticence et sans aucun enthousiasme (son aventure avec la maréchale de Fervaques sérieusement poursuivie, pouvait le mener à la fortune). [...]
[...] Les gens de Verrières sont plus paysans que bourgeois leur principal métier est la fabrique des toiles peintes. Ce sont des gens fort simples, à connaissance limitée. Il y a des gens qui essayent à tout prix d'imiter les parisiens attentifs à copier les habitudes des gens de la cour, dès les premiers jours du printemps, M.Rênal s'établit à Vergy Ils engagent des valets pour leur service, et des précepteurs pour l'éducation de leurs enfants. Ils s'intéressent à leur progéniture pour laquelle ils tracent déjà un itinéraire à suivre. [...]
[...] Ce thème est plus fréquemment rencontré surtout dans les romans d'apprentissage, qui font intervenir la politique dans la vie du héros. L'intrusion de la politique dans l'art comme un coup de pistolet au milieu d'un concert la politique, une pierre attachée au cou de la littérature, et qui au moins de six mois la submerge dit Stendhal. Valenod reflétant le comportement libéral sous la Restauration peut s'allier à la cause légitimiste, si celle-ci permet de d'accéder à un poste avantageux Après s'être enrichi sous l'Empire, il se rallie à la monarchie par opportunisme. [...]
[...] Julien y rentre pour la première fois dans un café, là il rencontre une jeunesse, qui contrairement à celle de Verrières, vient au café pour gaspiller l'argent, le sérieux des provinces n'existe pas, tout le monde est gai, tout le monde crie. Le séminaire, lieu qui doit être noble et propre, est un lieu sale, plein d'hypocrisie, d'arrivistes et d'intrigants. Si le conflit à Verrières est entre les ultras et les libéraux, au séminaire, il est entre les jésuites et les jansénistes. [...]
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