Dès le départ Stendhal intitule son oeuvre "chronique du XIXème siècle", or la chronique est un récit de faits historiques qui suit un ordre chronologique, d'où le fait qu'il place son roman dans le genre historique et va donc donner une description précise de la société.
Stendhal porte un regard très critique sur la société de l'époque ; en effet, les jeunes gens de basse condition ne pouvaient s'élever qu'en intégrant l'armée. Cette société de l'empire va favoriser les personnages d'exceptions, alors que dans la société de la Restauration, il n'y avait pas de place pour eux (...)
[...] Ce qui importe c'est le nom, basé sur le passé, sur la descendance. Le mérite d'une personne dépend uniquement de ces ancêtres. Les caractéristiques de cette société sont pratiquement les mêmes que celles de la société de province, à la seule différence qu'il ne peut y avoir de conflit idéologique dans la mesure où règne le vernis des convenances (on doit cacher ses convictions). III. Le séminaire Entre Capitale et Province, on a la mise en scène du séminaire. Dans ce roman, la religion est vivement critiquée et Stendhal dénonce son influence dans la communauté. [...]
[...] L'abbé Pirard est l'un des seuls personnages positifs du séminaire qui n'est pas ambitieux et qui suit une certaine logique avec sa morale et sa religion. Les séminaristes sont irrespectueux et passifs vis-à-vis du serment sérieux de l'abbé Pirard. En définitive l'objectif final est donc de pouvoir vivre confortablement grâce au séminaire. Conclusion En outre, Stendhal dépeint ici une société beaucoup plus terne que celle de l'empire, car avant, les jeunes pouvaient se faire une place dans le monde en s'illustrant au combat alors que dorénavant, sous la Restauration, ils deviennent vaniteux, imbus de leurs personnes et gouvernés par leurs passions. [...]
[...] Les gens de la bourgeoisie méprisent le bas peuple et se complaisent dans leur orgueil et leur supériorité. Pour terminer, un conflit idéologique ne cesse d'opposer les gens entre eux, les ultras royalistes et les libéraux (partisans de Napoléon). Si Julien veut garder sa place il doit cacher son admiration pour Napoléon et porter constamment un masque. II. La société Parisienne La vie des jeunes aristocrates est régit par l'ennui. Cela peut paraître idiot pour de riches personnages mais pour être de bon ton, la règle dicte que l'on ne doit parler de rien. [...]
[...] I. La société en Province La ville de Verrière est un lieu fictif mais à la fois très réel. La première loi qui régit ce petit monde est le besoin vital d'avoir de l'argent. Rapporter du revenu est la raison qui décide de tout peut on relever dans le livre chapitre lignes 51. L'argent passe avant tout et est indispensable afin de garder sa femme le plus longtemps possible et obtenir de cette manière l'héritage de la famille côté maternel. [...]
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