L'objectivité de la chronique entraîne presque inévitablement l'emploi du "il". Un "croisenois" a le droit au "il" tout comme Julien. Le lecteur s'aperçoit qu'il n'y a aucune égalité entre l'emploi du "il". Si les événements sont décrits de l'extérieur par le romancier, ils reprennent une intériorité, grâce à l'usage du monologue intérieur (...)
[...] Le lecteur s'aperçoit qu'il n'y a aucune égalité entre l'emploi du il Si les événements sont décrits de l'extérieur par le romancier, ils reprennent une intériorité, grâce à l'usage du monologue intérieur. Monologue intériorité : Tous les personnages n'ont pas le même titre au monologue intérieur. Certains en sont privés. Ce qu'ils pensent dans leur fort intérieur n'intéresse pas Stendhal, ni Julien, ni le lecteur. Valenod ou Coisenois n'ont pas le droit à cette épaisseur que leur donnerait le monologue intérieur ; ils ont le droit de parler, non de penser. L'accès à certains personnages se fait par le monologue intérieur de ceux-ci. [...]
[...] Elles appartiennent à des auteures d'origines différentes : anglais, allemande, portugais, espagnole, italienne, française. La plupart sont tirées de Don Juan, poèmes de Lord Byron. Les épigraphes sont présentes parfois, pour : - Anticiper. - Résumer l'action du chapitre dans lequel elles figurent. - Faire partie du texte du chapitre dans lequel elles figurent. - Faire partie du texte du chapitre ou elles figurent. - Elles peuvent être reprises (la même épigraphe dans 17) et 19)). [...]
[...] Mmede Rênal : Ainsi ces jolis enfants, si soignés par elle, ne tomberaient pas entre les mains d'un prêtre sale et grognon Quelle différence avec moi, pensa Julien. Hier encore, mon père m'a battu A ces deux niveaux du discours, viennent encore s'ajouter les intrusions d'auteur. Les intrusions d'auteur : Pour la parole du romancier, comme pour celle des personnages, il existe divers plans : 1. Les commentaires d'auteur : qui est le propre de tout romancier Des intrusions où il utilise le je : il suppose l'existence de cet interlocuteur que représente le lecteur. [...]
[...] - Proposer une rêverie sur le nom propres : le nom est un indice dressé sur le chemin des lecteurs (les happy few), qui devrait trouvait la fonction cachée de cet indice qu'est le nom€. - Montrer le rapport entre les auteurs cités de Stendhal, des penseurs (Hobbes, Machiavel), des écrivains (Byron, Shakespeare), des contemporains (Barnave) auxquels il s'est intéressé. [...]
[...] Le narrateur s'amuse à donner la parole, et plusieurs fois à le leur retirer, car il veut éviter à son lecteur la longueur et les managements d'un dialogue de province Les épigraphes : Stendhal a dit : L'épigraphe doit augmenter la sensation, l'émotion du lecteur, si témoin il peut y avoir et non plus présenter un jugement plus au moins philosophique sur la situation Ce procédé fut mis à la mode par le roman Jean Sbogar de Charles Nodier, en 1818 Stendhal avait déjà adopté ce procédé dans son premier roman Armance(1827), il l'abandonnera par la suite. Chaque partie du roman, ainsi que chaque chapitre sont coiffés par une épigraphe, sauf les quatre derniers. [...]
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