Au début du roman, Julien est l'adolescent de 19 ans qui cherche à se réaliser. Pour lui, 19 ans est l'âge où commence le véritable apprentissage de la vie. S'il décide de venir l'amant de Mme de Rênal, ce n'est que par pure ambition.
Déshérité, il aspire grimper rapidement l'échelle sociale et atteindre de cette façon, une place parmi les membres de la haute société qui ferme ses portes aux pauvres (...)
[...] Différentes facettes de Julien SOREL Le séducteur ambitieux : Au début du roman, Julien est l'adolescent de 19 ans qui cherche à se réaliser. Pour lui ans est l'âge où commence le véritable apprentissage de la vie. S'il décide de venir l'amant de Mme de Rênal, ce n'est que par pure ambition. Déshérité, il aspire grimper rapidement l'échelle sociale et atteindre de cette façon, une place parmi les membres de la haute société qui ferme ses portes aux pauvres. Son unique arme dans sa chasse à l'utile reste l'hypocrisie. [...]
[...] Son hypocrisie comme son donjuanisme ne seront que des moyens pour exprimer sa révolte, car il ne sera lui-même que lorsqu'il renoncera à ses rôles pour goûter aux joies du véritable amour. Un héros en devenir : Julien se caractérise par son devenir, il n'est pas un tartuffe, il le devient, ce n'est pas Dom Juan, il le devient. Il est imprévu, singulier puisqu'il ne peut être adjugé à aucune catégorie sociale (petit paysan, fils du charpentier, jeune bourgeois de compagne, joli petit prêtre, Monsieur l'abbé Sorel, M. de la Vernaye), non plus qu'à aucun caractère constant. Il fait de contradictions internes. [...]
[...] Mais très vite, la supériorité des nobles le rend méchant et brutal. La sincérité est tout à fait étouffée chez lui par l'ambition et la haine de l'autre. Il parvient ainsi à mépriser la femme aisée et tous les sentiments tendres Julien trouvait Mme de Rênal fort belle, mais la haïssait à cause de sa beauté Mme de Rênal soulève chez lui une vague de répulsions et il désir humilier dans sa personne, le camp ennemi qu'elle représente. Séduire une telle femme devient donc un devoir héroïque Il apprend par cœur les confessions, de Jean-Jacques Rousseau et le Mémorial de Saint Hélène, afin de se donner un air de supériorité intellectuelle envers tous ceux qui viennent chez Mme de Rênal. [...]
[...] Il trahit sa classe pour laquelle il se battait en participant à l'ancien régime qui méprise sa classe sociale. Napoléon qui fut pour lui l'homme envoyé de Dieu pour les jeunes français devient ce terrible Napoléon mais désintéressé il ne prévoyait en aucun moment de tirer profit de sa relation avec Mathilde je l'aurai, je m'en irai ensuite son triomphe sur elle est un triomphe social. Il aspire à vivre à la hauteur de ses idéaux livresques sur le double plan de la philosophie et du roman. [...]
[...] Il se condamne à mort s'il n'exécute pas ce qu'il s'est promis de faire. Son geste est plus une déclaration de guerre, qu'une déclaration d'amour : Serai-je aussi tremblant et malheureux au premier duel qui me viendra ? Quelle joie pour lui de triompher aussi de M.de Rénal, ce noble puissant en courtisant sa femme. Il devient séducteur pour se venger de ses humiliations et écraser ainsi l'orgueil du maire de Verrières Oui, je le ferai, moi, pour qu'il a témoigné tant de mépris, répète-t-il pour se donner du courage Un soir trahie par sa passion, Mme de Rênal lui prend la main ; Julien interprète rudement cette attitude et doute de la pudeur de cette épouse Dieu sait combien elle a eu d'amants Il souhaite que cette action ait pour témoins, tous ces nobles si fiers qui l'entourent. [...]
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