Fiche de lecture de l'ouvrage Sport et relations internationales (1900- 1941) - Arnaud Riordan
Question directrice : à partir de quel moment et dans quelles circonstances le sport est-il devenu un enjeu de prestige entre les nations, un instrument de propagande, l?indice de la vitalité d?un peuple ou la vitrine d?un régime politique ? (position opposée au mythe du sport pacificateur : Pierre de Coubertin).
[...] III- Le rôle du sport dans la politique internationale allemande (1918- 1945) Allemagne : devait organiser les JO de Berlin de 1916. Le Reich envisageait déjà une représentation nationale par le biais du sport d‘élite (sélection et préparation des athlètes) Isolement et croissance démographique Réorganisation intérieure du sport après la première guerre mondiale, alors que beaucoup de fédérations sportives internationales isolaient l‘Allemagne (en 1920, l‘Angleterre demande à la FIFA d‘exclure l‘Allemagne, l‘Autriche et la Hongrie, alors que seuls la Suisse et les pays scandinaves acceptent l‘Allemagne comme partenaire sportif naturel). [...]
[...] On peut ajouter les grandes compétitions nationales à participation internationale, comme le Tour de France créé en 1903 par le journal l‘Auto. Mais ce phénomène ne débouche par forcément sur des rencontres de sélections nationales. Ex. : premières tentatives françaises de créer une équipe nationale de football composée de joueurs de clubs différents : sélection de l‘USFSA en Premières équipes nationales et premiers matchs internationaux Pour que le spectacle sportif devienne un phénomène de masse, Nécessité nombre de clubs suffisants. Premières rencontres internationales en 1871 : Angleterre - Écosse en rugby. [...]
[...] Ce programme prévoit trois périodes : préparation pré-sportive pour les 10-14 ans, sportive pour les 15-16 ans et sportive-militaire pour les 17-18 ans Le contrôle du parti Dès 1926, l‘éducation physique et le sport sont soumis au Parti national- fasciste PNF. Ce dernier manifeste un refus du sport de compétition. Le sport doit seulement habituer la jeunesse à la discipline et à l‘esprit de camaraderie, renforcer la race italienne. Par conséquent, on ne cherche pas le résultat sportif mais le sens éducatif du sport. Cela s‘exprime par la construction de stades peu propices à la compétition, par une préparation insuffisante des athlètes italiens qui n‘obtiennent pas de résultats brillants dans les meetings internationaux. [...]
[...] Sondages de 1935 : de la population se déclare en faveur du boycott. Mais échec des différentes motions de censure en sa faveur, du fait de la forte influence de Brundage. Début des Jeux d‘hiver en février 1936 (généralement oubliés par les historiens), alors qu‘en mars 1936, en violation du traité de Versailles, Hitler remilitarise la Rhénanie. Il pensait que cela ne compromettrait pas les Jeux d‘été, et il avait raison. Pas de Juifs dans l‘équipe allemande, comme le montre le renvoi de la meilleure sauteuse en hauteur : Gretel BERGMANN. [...]
[...] Ce programme se traduit par des relations sportives internationales limitées aux organisations ouvrières. Sur le modèle du Komintern, la politique sportive étrangère est conduite par l‘intermédiaire de l‘Internationale du Sport Rouge - RSI qui compte en 1924 plus de deux millions d‘adhérents. Cette Internationale fut en partie créée pour contrebalancer le poids de l‘Internationale sportive ouvrière socialiste - ISOS accusée de détourner les travailleurs de la lutte des classes : Le sport est un moyen de la lutte des classes, non une fin en soi Moscou organise son premier grand événement sportif en 1928 : les Spartakiades ouvrières, censées être un contrepoids aux JO bourgeois Consolidation de l‘URSS en tant qu‘Etat-nation (1929-1939) Après les Spartakiades, changement radical de la politique étrangère du Komintern : volonté d‘accroître les capacités de défense, industrialisation rapide du pays. [...]
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