Cet ouvrage est la suite du Système des objets, ouvrage dans lequel Jean BAUDRILLARD avait commencé à aborder toute la problématique des objets qui nous environnent.
Cet ouvrage se veut paradoxal, il remet en question des principes qui nous paraissaient évidents et a pour but de « retentir » (certainement comme son premier ouvrage : Le système des objets) Il veut choquer remettre en cause mais de façon argumentée.
[...] Il présente les effets pervers de cette société de consommation, il en fait le procès en argumentant de façon rigoureuse et détaillée. Il présente avec un style méthodique, complexe et dynamique la monstruosité et l'obscénité de cette société basée sur l'abondance des objets soutenue par les mass media. Concepts clés Objet, société de consommation, consommation, sollicitude, transcendance, T.V., Télévision, mass media, mythe. Analyse détaillée Première partie : La liturgie formelle de l'objet Cette partie introduit les théories de l'auteur en présentant l'environnement actuel de l'homme moderne ainsi qu'un certain nombre d'hypothèses. [...]
[...] L'obsession de la minceur : la ligne La société de consommation exclut toute norme restrictive. On croit améliorer notre relation avec notre propre corps mais c'est faux : il devient menaçant, il faut le surveiller. Il faut maintenant joindre à la beauté, la répression. Le corps est donc très représentatif de toutes les contradictions de notre société. L'ouvrage aborde ensuite d'autres thèmes comme le temps des loisirs, la transcendance, la sollicitude, la fatigue Conclusion Pour Baudrillard, la logique de la marchandise s'est généralisée, la société est en perte de transcendance, elle ne réfléchit plus sur elle-même, elle n'a plus de perspectives. [...]
[...] La consommation organise la quotidienneté. Toutes les activités quotidiennes sont maintenant rassemblées, mixées, malaxées, organisées. Il règne seulement la substitution d'éléments homogènes, il n'y a plus de fonction symbolique. La société de consommation est perçue comme miracle, il suffit de regarder la télévision qui réalise sans cesse des prouesses techniques. Elle amplifie également la catastrophe, elle prédit la catastrophe et prépare l'individu à une jouissance perverse. Toute l'actualité politique, culturelle est perçue sous la forme du fait divers, de la banalité. [...]
[...] Le but de la société de consommation part donc d'une idée simple, reprise d'ailleurs par les communistes : augmenter la quantité de biens afin d'aboutir au bonheur pour tous. Il faut se poser la question suivante : la société satisfait-elle ses exigences d'égalité ? Il faut, pour répondre à cette question, analyser les chiffres en faisant attention à leur interprétation. Même s'il y a de pauvreté, il s'agit, pour les idéalistes, d'une pauvreté résiduelle qui se perpétue, pour laquelle ils n'ont pas vraiment d'explication. [...]
[...] La société de consommation est une société d'apprentissage à la consommation, il faut dresser le consommateur. Elle impose la différenciation, c'est d'ailleurs une des meilleures définitions possibles, mais pour Baudrillard, cette différenciation consiste à créer un personnage virtuel. En se différenciant, on s'affilie à un modèle donc on renonce en fait à toute différence réelle. Le système de la consommation se caractérise par l'échange des différences qui va permettre à des individus de montrer leur appartenance à un groupe. L'échange implique donc la communication de signes et de codes. [...]
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