Dans son poème, Léopold Sédar Senghor fait un portrait sensuel de la femme noire, un véritable éloge.
Au début de chaque strophe, il y a la reprise anaphorique de « femme nue, femme noire » et « femme nue, femme obscure » qui montre la fascination et même l'amour qu'éprouve le poète envers elle (...)
[...] II) Un hymne à l'Afrique : En dehors des femmes noires, le poème parle aussi des magnifiques paysages et de la culture de l'Afrique. Les évocations africaines présentes dans le texte sont pour la plupart aussi utilisées pour la femme : - terre promise pour montrer que cette terre, ce continent, est pour Senghor comme un lieu sacré il l'aime, c'est son chez lui - haut col calciné comme une montagne dont la végétation est brûlée par le soleil africain mais aussi pour parler du haut port de tête des femmes africaines. [...]
[...] Dans sa description de la femme, Senghor utilise les mots mains bouche peau chevelure chair col quand il parle de lui-même, il utilise les termes doigts yeux cœur bouche Il emploie ces mots, pour insister sur le fait qu'il la perçoit à travers ces 5 sens Dans ce poème, l'expression : - terre promise renvoie au fait qu'il faut conquérir une femme pour la séduire, - les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau nous fait imaginer que ses bijoux (sûrement de couleur clair) font un contraste avec la couleur noire de sa peau, comparable à celui des étoiles du ciel nocturne, - aux soleils prochains de tes yeux nous montre que la femme porte sur lui un regard chaleureux, protecteur. - gazelle aux attaches célestes fait référence à la grâce, la finesse des femmes. [...]
[...] - savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est le vent est doux, ce n'est pas un vent violent, de ce fait, il est comparé à une caresse. - tamtam sculpté, tamtam tendu l'instrument typique de l'Afrique ainsi qu'une référence à la peau lisse et ferme de la femme. Etc. En dehors de ces renvois au continent africain, il y a un jeu de lumière entre la luminosité et l'obscurité : - femme noire, femme obscure - col calciné - ta peur qui se moire Et - au cœur de l'été et de midi - me foudroie [ ] comme l'éclair - à l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse etc. [...]
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