Ce document est un compte rendu d'une journée d'études sur Sébastien Castellion, bibliste et théologien protestant français, né en 1515 à Saint-Martin-du-Fresne. Par sa connaissance des œuvres antiques, Sébastien Castellion est devenu l'un des traducteurs les plus incontournables de son époque. Les nombreux travaux qui ont été réalisés sur lui témoignent de cet engouement. Il est surtout connu pour ses travaux bibliques qui font de lui l'un des pionniers de la critique moderne.
Sa Bible latine parue en 1551 marquera l'esprit du monde savant jusqu'au XIXe siècle, et sa traduction française en 1555 a été rééditée pour la première fois en 2005. Il traduit de manière fidèle les textes hébreux, mais les verbes qu'il emploie pour traduire quelques mots de la Bible ne donnent pas le même résultat que celui émis par ses prédécesseurs.
[...] Sébastien Castellion (1515-1563) - Des écritures à l'écriture Sébastien Castellion est un bibliste et théologien protestant français, né en 1515 à Saint-Martin-du-Fresne. Par sa connaissance des œuvres antiques, il est devenu l'un des traducteurs les plus incontournables de son époque. Les nombreux travaux qui ont été réalisés sur lui témoignent de cet engouement. Il est surtout connu pour ses travaux bibliques qui font de lui l'un des pionniers de la critique moderne. Sa Bible latine parue en 1551 marquera l'esprit du monde savant jusqu'au XIXe siècle, et sa traduction française en 1555 a été rééditée pour la première fois en 2005. [...]
[...] Je n'ai pas l'esprit prophétique, mais je suis un ami des prophètes et de la vérité. Castellion fut un traducteur, un écrivain, et un précurseur dans sa manière d'approcher la religion chrétienne. C'est celui qui a varié le plus dans les traductions du siècle. S'il ne peut égaler SIMON, CAPEL, ou encore MORIN dans la traduction de l'exégèse, il aura, néanmoins servit la théologie, et ouvert la boîte de pandore de l'histoire de la bible. Et pour conclure, on dira que Castellion aura été surtout un apôtre de la tolérance. [...]
[...] Castellion fut, effectivement, tiraillé entre spiritualisme et rationalisme. La singularité de sa traduction se perçoit aussi dans sa manière de faire parler Dieu comme tout le monde, pour les discours sacrés, il n'utilise pas de style oraculaire, solennel ou sublime. Et parfois même il utilise un pronom à la place du mot Dieu. En 1553, il fait l'objet de sarcasmes de la part de ses congénères. Il se défend de ces accusations, en affirmant que les termes importent peu, dans la mesure où les propos sont rapportés avec sincérité. [...]
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