Sartre, personnages de Huis Clos, Garcin, Estelle, Inès, garçon d'étage
Sartre réunit 3 personnages qui n'ont pas de points communs entre eux et se retrouvent en huis clos, ils se retrouvent en enfer.
C'est un pacifique et un écrivain engagé, mort en déserteur (fusillé par lâcheté). Il a un comportement qui est dicté par la peur. Dès son arrivée en enfer, il pose des questions futiles (demande une brosse à dents). Ces attitudes corporelles sont différentes de ces propos.
[...] Elle désire Estelle mais celle-ci la rejette, elle lui crache même au visage, c'est un mépris de l'autre mais Inès a besoin de ce mépris pour pouvoir exister en tant que lesbienne le garçon d'étage Son rôle est d'introduire les trois personnages principaux. Grâce à lui, on peut percevoir une partie du personnage. On découvre l'enfer (thématique huis clos, un grand hôtel) qui n'est pas le paradis. Cet hôtel va accueillir des chinois, des hindous pour montrer le caractère universel de l'enfer Conclusion : L'enfer, c'est les autres Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas vivre ensemble. Le sujet pensant peut reconnaître l'autre qui vie en nous. [...]
[...] Lorsqu'on s'en rend compte, on peut changer ces actes. Garcin avait la liberté de choisir le pacifisme mais c'est un lâche, il est méprisant, violant envers son épouse. Il a des maîtresses qui viennent chez lui et il force son épouse à regarder les maîtresses. Il refuse de voir qu'il est lâche donc il va abuser de son pouvoir pour donner une contenance. En enfer, il ment pour se prouver qu'il a raison. Il personnifie la mauvaise foi, il fuit ou veut éliminer sa vérité qui est un obstacle. [...]
[...] Rimbaud disait on me pense je est un autre On ne peut pas empêcher quelqu'un de penser à vous La vie est l'ensemble des actes qu'on a posé sur terre. Et ces actes ont une répercussion pour soi mais également pour autrui (voir caractéristiques) L'enfer pour Garcin ce n'est pas les autres mais lui-même car il refuse de reconnaître ces torts. Inès dit le bourreau c'est chacun de nous pour les 2 autres ».Garcin est le bourreau d'Estelle c'est égal au pacte passé sur le mensonge. Garcin a besoin de certitudes, le pacte échoue. [...]
[...] Estelle fait croire à Garcin que c'est un héros et non un lâche et en contrepartie, il peut y avoir un lien. Elle sera l'ennemi d'Inès et celle-ci va haïr Garcin puisqu'il refuse d'haïr Estelle. Inès est prisonnière des regards d'autrui (caractéristiques de Sartre développer ultérieurement). Inès Elle est crue, franche, sincère, cruelle, homosexuelle. Elle n'est pas de mauvaise foi comparée aux deux autres. Elle n'est pas surprise de son arrivée en enfer car elle croît qu'elle est damnée du fait qu'elle soit lesbienne. Ce qui pour elle, en fait la cause. [...]
[...] Ce qui fait un Homme, ce n'est pas le discours qu'il a mais les actes qui posent, ce qui donne un sens à la vie. Et on ne peut pas être privé de nos actes face au monde (exemple : Hitler). Garcin, de part ces actes, émet des répercutions sur sa vie et sur le monde mais ces actes sont inexistant car il n'est pas pacifique et donc il n'a pas de sens à sa vie. De plus, il trahit le pacifisme. On ne peut pas changer d'actes en fonctions des circonstances. Il doit assumer les responsabilités de son choix. [...]
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