Commentaire composé précis et complet, de sept pages au format Word, du passage dans le jardin du Luxembourg du roman autobiographique "Les Mots" de Jean-Paul Sartre. Document idéal pour les dissertations, commentaires composés, études et révisions pour le bac. En plus, une biographie et une bibliographie de l'auteur est présente. Passage étudié : "Il y avait une autre vérité. Sur les terrasses du Luxembourg, des enfants jouaient..." [...] "N'importe : ça ne tournait pas rond.".
[...] Le rapport mère / fils ð Une mère très aimante au point d'accepter les rêves fous de son fils, son univers imaginaire. ð Une mère poule qui protège beaucoup son fils et se satisfait du fait qu'il ne grandisse pas. Une mère réconfortante aux paroles pleine de tendresse : les Schweitzer sont grands, les Sartre sont petits, voilà tout La deuxième partie expose les rapports entre l'enfant et sa mère. La réaction de celle-ci. D'abord exposée sur le monde indigné de la comédie alarmiste, n'abuse pas l'enfant. [...]
[...] A travers cette page, nous découvrons comment le monde protégé de la famille et des livres va se heurter à la réalité, et obliger ce jeune garçon à se découvrir aux autres. Un texte jalonné d'oppositions Confrontation entre le monde protégé de la famille et la réalité (l'extérieur) - décalage entre ce qu'il est pour sa famille : perchoir ; les hauts lieux où soufflaient l'esprit il est d'une intelligence prodigieuse et possède un savoir universel - et ce qu'il est face aux autres enfants : nul ne m'invitait à jouer ; indifférence ; toujours implorants, toujours exclus ; je ne revenais pas de me découvrir par eux : ni merveille, ni méduse ð Grande différence entre la maison où il est valorisé et l'extérieur où il n'est rien. [...]
[...] On note la caractérisation positive hyperbolique initiale des enfants comme ils étaient beaux l.3). Les enfants sont idéalisés par le personnage qui rêve d'appartenir à leur monde, mais ne sort pas de son rêve. Il les désigne au moyen de l'expression ces héros de chair et d'os oxymore qui assimile les enfants véritables à des personnages sortis de ses livres. Sartre insiste sur le désir qu'éprouve l'enfant de participer, de partager les jeux des autres. Son humilité est telle qui l'en est à accepter des rôles de moins en moins glorieux : gradation : prisonnier rôle muet blessé mort Opposition orgueil / humilité ð Humilité car il est prêt à accepter n'importe quel personnage pour jouer avec les autres enfants parce qu'il reconnaît leurs innombrables qualités et les admirent. [...]
[...] Discrètement, le je devient nous nous repartions, nous allions d'arbre en arbre et de groupe en groupe, toujours implorants, toujours exclus = complicité entre la mère et l'enfant. Couple et solidarité indestructible. Souvenir qu'il partage avec sa mère et tout comme la difficulté du moment. Evocation d'un souvenir douloureux et répétitif ð Remémoration d'une promenade douloureuse pour l'enfant qui subit l'exclusion, le regard des autres = exclusion à cause de sa différence Le souvenir d'enfance s'inscrit dans un espace-temps spécifique. [...]
[...] Les autres nous transforment en choses en niant la dimension intérieure qui fait, à nos propres yeux, notre valeur De même, un gringalet qui n'intéressait personne signifie qu'il ne sert à personne, que personne ne l'attend. Il se rend compte de sa condition d'être vivant. Mais le point de vue du narrateur est également présent. On peut parler en effet d'une reconstitution didactique de la scène : le comportement des autres enfants constitue un jugement sur le caractère impitoyable des rapports sociaux et psychologiques qui excluent l'autre parce qu'il est différent. Cette cruauté du monde enfantin est ressentie par le personnage mais reconstruite par le narrateur. [...]
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