Jean Paul Sartre, auteur très engagé politiquement et philosophe du XX ème siècle, publie son autobiographie en 1964. Dans cette oeuvre explorant principalement l'enfance et la carrière d'écrivain de l'auteur, Sartre nous emmène à travers des épisodes de vie racontés avec humour et ironie.
Orphelin de père a six mois, Sartre a été élevé chez ses grands-parents, chez qui sa mère, se fut réfugiée après son veuvage. ?Les Mots? n'ont pas été le seul intérêt pour Sartre de raconter des épisodes marquants de sa vie mais également de dresser un portrait hautement corrosif de sa famille (...)
[...] Il y avait pis, tant qu'elle voltigeait mes boucles blondes . a ma mère Et même devant la mauvaise foi le grand père de Sartre ne semblait pas avoir prévue une tel catastrophe comme le dénote l'auteur avec humour mon grand père semblait tout interdit ; on lui avait confie sa petite merveille ; il avait rendu un crapaud ! C'était saper Karl ne reconnait plus son petit fils. L'illusion est dévoile aux yeux du monde ; il n'y a plus de raison de s'émerveiller. [...]
[...] Le souvenir évoqué est un souvenir marquant un jour l'expérience est unique et comme on peut le comprendre l'annonce de la promenade n'est qu'un prétexte annonça qu'il m'emmena en promenade Dès la ligne trois, cette promenade se transforme en un rendez vous chez le coiffeur. Parallèlement, Sartre fait une dégression du mot surprise aux lignes trois, quatre et cinq, j'adorais les surprises ligne trois. Puis, il y a une analepse (ligne 5 à 10) qui illustre le goût des surprises cultivé par sa famille. [...]
[...] Le second paragraphe met fin a l'illusion par un effet de surprise ; la première phrase donne en effet un coup de couperet au récit y eut des cris mais pas d'embrassement et ma mère s'enferma dans ma chambre pour pleurer : on avait troqué sa fillette contre un garçonnet” . Sartre diffère donc le récit en une version dramatisée du souvenir. L'intérêt du texte s'amplifie puisqu'il conduit le narrateur adulte a reconstitue cet épisode avec humour et ironie. Le passage tout entier est contamine par le regard corrosif de l'adulte sur sa famille et sur luimême. Peut être n'est il pas étonnant que cet épisode se produise lorsque l'enfant atteint sa septième année. [...]
[...] Karl fût trompé par l'affable solennité de cette voix : Tu te remaries ! Non, répondit mon oncle en se souriant, mais tout s'est très bien passé. Quoi, tout ? etc. Bref les coups de théâtre faisaient mon petit ordinaire et je regardai avec bienveillance mes boucles rouler le long de la serviette blanche qui me serrait le cou et tomber sur le plancher, inexplicablement ternies ; je revins glorieux et tondu. Il y eu des cris, mais pas d'embrassements et ma mère s'enferma dans sa chambre pour pleurer : on avait troqué sa fillette contre un garçonnet. [...]
[...] Le crapaud étant un animal très repoussant, Sartre utilise ce terme dans son anti thèse dans le but de renforcer et la supercherie dans il a été victime et sa laideur. b)L'innocence et la comédie de Sartre enfant. L'enfant revient glorieux et tondu et il regardait avec bienveillance On découvre une part de naïveté dans ces propos mais l'enfant est égalent fier et glorieux ; cela renvoie à une image de merveille L'ébauche de portrait morale que se fixe Sartre étant enfant est plutôt l'image d'un enfant prétentieux qui prend tout ce qu'on lui pour une évangile dût en grande partie à une éducation prétentieuse. [...]
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