Commentaire composé étudiant un passage des "Mots" de Jean-Paul Sartre (1905-1980). Ce passage des "Mots" (p.35 à 36) est consacré à la description des premiers contacts du jeune Sartre avec les livres. Sartre décrit l'imprégnation précoce et durable qui a fait de lui un bien culturel, et l'initiation quasi religieuse qu'il doit au monde des livres de son grand-père.
Fiche construite et détaillée avec une analyse thématique et linéaire du passage, qui convient tout à fait à l'épreuve du bac de français (environ 2 pages Word). Elle a été réalisée par une étudiante en lettres à l'université.
[...] pharisaïsme : ostentation de piété fin du texte plus naturaliste, diminution de prestige finalement il est plus naturaliste qu'idéaliste Les livres deviennent des «boites «nudité de leurs organes intérieurs Feuille blême moisie couverte de veinules noires les livres deviennent disgracieux Putréfaction, altération (mort) contrairement à la pérennité (immortalité) du début du texte Ma chaire sent le champignon Un avenir aussi calme que le passé Désespérément il est mort monde sans libertés Il évoque au contraire les risques d'une existence ouverte, libre et sans garantie providentielle. Je m'étais persuadé que tout était écris d'avance, mieux encore révolu L'existence précède l'essence il rejette la «programmation Il refuse l'illusion rétrospective (la fin qu'on tient pour la vérité du commencement) Il va renverser cet ordre la. [...]
[...] Menhir : Monument mégalithique des druides C'est pour bâtir quelque chose et cela a un aspect druidique. III) Ironie, distance du narrateur qui dénonce son enfance, moquerie Imposture Je ne savais pas encore lire que, déjà Je vivais au-dessus de mon âge comme on vit au-dessus de ses moyens avec zèle, avec fatigue, coûteusement, pour la montre. Elle se ressemblent toutes (Les pierres levées) La parodie familiale La grand-père forçait sur le sublime, il se prenait pour V. Hugo. (Cf. [...]
[...] Ce passage des Mots est consacré à la description des premiers contacts du jeune Sartre avec les livres. Sartre décrit l'imprégnation précoce et durable qui a fait de lui un bien culturel, et l'initiation quasi religieuse qu'il doit au monde des livres de son grand-père. Mais le texte est ambigu car l'adulte rejette cette «comédie de la culture et se livre à une démystification de son éducation. Les livres ont participés à l'éducation de Sartre : C'est ce qui m'a fait (p.42), mais il ont aussi un caractère mystique : ils sont une sorte de religion, mais il est ironique. [...]
[...] Transition : passage de l'ordre temporel à l'ordre spatial images de construction Les livres sont des briques sur la bibliothèque, il y a un «grossissement épique par rapport à l'enfant Le livre est un ouvrage d'architecture destiné à perpétuer l'œuvre de quelqu'un : œuvre imposante digne de durer Densité temporelle : Je l'ai vu mille fois ; J'assistais chaque jour II) Religion des livres J'avais trouvé ma religion : rein ne me paru plus important qu'un livre Le grand-père : Grand Prêtre des livres Dans cette religion, il y a des interdits (Univers sacré représenté par les livres) : solennité des interdits («défense était faite La bibliothèque est un sanctuaire, un autre monde bibliothèque, j'y voyais un temple Cérémonie quand le grand-père ouvre un livre (univers spirituel) Admiration pour le grand-père qui ouvre les livres la bonne page Dieux livres Ils protègent la maison, prospérité de sa famille dépend d'eux Le livre est intimement lié à la famille Vocabulaire sacré Sanctuaire (interdit au profane qu'il est car il ne sait pas lire) Il est élevé dans l'adoration des livres. Le baptême est lorsqu'il apprendra à lire. Il croit à cette religion sans comprendre. [...]
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