S'il apparaît dans un premier temps que Sartre dénigre et critique sa famille, il n'en reste pas moins qu'il rend hommage à sa mère tout en gardant une certaine distance avec tout en accablant son père par biens des moyens...
[...] champ lexicaux : champ lexical de la folie et de la maladie pour la description de ses proches fou 7 ; mutisme ; criaillerie 9 ; il devint bègue 9 ; rongé par les fièvres de Cochinchine 11 ) pour la famille du père = Sartre s'en prend aux ascendants de son père. Ils n'arrivent pas à s'exprimer (adjectifs) et son enfermés dans leurs mots, subissent la loi de la classe sociale. vision catastrophique de ses oncles et tantes qui n'arrivent à rien faire de leur vie comme Hélène Joseph (8à9) et Jean-Baptiste (13). (chronologie pour sa description) = succession des drames. La figure paternelle est totalement dévalorisée puisque la faiblesse et l'impuissance du père sont mises en avant, face à mort qui est inévitable. [...]
[...] Description de sa vie en 2 lignes : forme de dénigrement (12-13). JP Sartre ne rejette que les hommes : Il se sent plus près des femmes. Il n'accable pas Helena (sa tante ; l.7). Pour lui, la femme est beaucoup plus structurant. JP Sartre aurait préféré être un Schweitzer plutôt qu'un Sartre : En effet, JP Sartre dresse un portrait catastrophique de la famille de son père alors que son grand-père est comme l'homme idéal pour lui. Tout cela du fait de son métier (médecin) et de sa richesse. [...]
[...] Changement de la mère après le cauchemar du père = nouvelle femme d'où le terme étrangère (33). Description néfaste de sa mère : Se considérant comme moche , il est très dur dans la description de sa mère (13). Voyant que sa mère s'occupe plus du mort que de lui (vivant), il s'applique d'autant plus à mourir lui aussi En définitive, nous pouvons donc dire qu'au cours de cet extrait Les Mots Jean Paul Sartre donne un image très péjorative de sa famille et en particulier celle de ses parents. [...]
[...] Anne-Marie le soignait avec dévouement, mais sans pousser l'indécence jusqu'à l'aimer. Louise l'avait prévenue contre la vie conjugale : après des noces de sang, c'était une suite infinie de sacrifices, coupée de trivialités nocturnes. A l'exemple de sa mère, ma mère préféra le devoir au plaisir. Elle n'avait pas beaucoup connu mon père, ni avant ni après le mariage, et devait parfois se demander pourquoi cet inconnu avait choisi de mourir entre ces bras. On le transporta dans une métairie à quelques kilomètres de Thiviers ; son père venait le visiter chaque jour en carriole. [...]
[...] Il n'avait pas de métier : pris entre le mutisme de l'un et les criailleries de l'autre, il devint bègue et passa sa vie à se battre contre les mots. Jean-Baptiste voulut préparer Navale, pour voir la mer. En 1904, à Cherbourg, officier de marine et déjà ronger par les fièvres de Cochinchine, il fit la connaissance d'Anne-Marie Schweitzer, s'empara de cette grande fille délaissée, l'épousa, lui fit un enfant au galop, moi, et tenta de se réfugier dans la mort. [...]
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