Samuel Beckett (1906-1989) est un romancier et auteur dramatique irlandais qui a effectué l'essentiel de sa carrière à Paris. Écrivain novateur, il a été reconnu par Martin Esslin comme un des auteurs représentatifs du "Théâtre de l'absurde".
En attendant Godot est un drame écrit en français qui fut joué pour la première fois en 1952, dans une mise en scène de Roger Blin, à laquelle l'auteur a participé. Le début de cette pièce nous présente deux personnages marginaux et une situation étonnante (...)
[...] à nouveau on a l'impression que ses efforts resteront toujours vains, d'autant plus que son compère ne l'entend pas. Vladimir paraît plus alerte, bien qu'il s'approche à petits pas raides Les didascalies montrent également que ces personnages surprenants, qui semblent se connaître depuis longtemps, vivent une existence misérable, faites de petites querelles, de retrouvailles ordinaires, d'habitudes et de déceptions : avec irritation froissé, froidement piqué au vif et accablé forment une gradation dans ce lexique de la querelle, qui reste cependant anodine. [...]
[...] Maintenant il est trop tard. On ne nous laisserait même pas monter. (Estragon s'acharne sur sa chaussure) Qu'est-ce que tu fais? Commentaire composé du passage : Introduction : Samuel Beckett (1906-1989) est un romancier et auteur dramatique Irlandais qui a effectué l'essentiel de sa carrière à Paris. Écrivain novateur, il a été reconnu par Martin Esslin comme un des auteurs représentatifs du Théâtre de l'absurde En attendant Godot est un drame écrit en français qui fut joué pour la première fois en 1952, dans une mise en scène de Roger Blin, à laquelle l'auteur a participé. [...]
[...] D'autre part, les réponses sont souvent à côté ou totalement absurdes. Si . Pas trop. Cette réponse contradictoire rend le propos d'Estragon absurde. C'est le cas aussi dans sa réponse initiale : Tu crois? Le mimétisme qui transparaît dans sa réplique Moi aussi est ambigu ; on ne sait pas si cette réponse s'adresse à la première ou à la seconde phrase de la réplique précédente de Vladimir. L'expression est la plus simple possible, des lambeaux de phrases, le langage de l'oralité, avec parfois des vulgarités, ce qui rend la situation plus réaliste. [...]
[...] A Estragon.) - Alors, te revoilà, toi. ESTRAGON. - Tu crois? VLADIMIR. - Je suis content de te revoir. Je te croyais parti pour toujours. ESTRAGON. - Moi aussi. VLADIMIR. - Que faire pour fêter cette réunion? (Il réfléchit.) Lève-toi que je t'embrasse. (Il tend la main à Estragon.) ESTRAGON. (avec irritation). Tout à l'heure, tout à l'heure. Silence VLADIMIR. (froissé, froidement). [...]
[...] - Toujours les mêmes? ESTRAGON. - Les mêmes? Je ne sais pas. Silence VLADIMIR. - Quand j'y pense . depuis le temps . je me demande . ce que tu serais devenu . sans moi . (Avec décision.) Tu ne serais plus qu'un petit tas d'ossements à l'heure qu'il est, pas d'erreur. ESTRAGON. (piqué au vif). - Et après? VLADIMIR. (accablé). [...]
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