Hypothèse : les Salons seraient des transpositions d'images picturales en images textuelles. Mais on ne peut pas vrmt avoir d'images textuelles. Le mot est un signe et non une image.
Présupposé : le Salon, comme construction de tableaux, est dans un rapport à l'image.
Mais Lojkine : « Il y a une occultation première des images ».
Chez Diderot, le texte est pensé comme un objet autonome et il se substitue aux tableaux (il n'est pas « l'équivalent de ») (...)
[...] - la peinture ne peut pas tout montrer, elle doit lâcher des choses, peinture ne peut pas tout rendre car elle est dans la simultanéité peinture [...]
[...] Au-dessous, au lieu le plus bas de la terrasse [ . Derrière celle-ci [la troisième femme accroupie] [ . (p.256-258) D prend en compte la construction générale de la toile. "Une composition bien ordonnée n'aura jamais qu'une seule vraie, unique, ligne de liaison ; et cette ligne conduira et celui qui la regarde et celui qui tente de la décrire." (p.270) - D essaye de ne pas dissocier la description du tableau du technique le savoir faire) et de l'idée ne se contente pas de décrire des effets picturaux. [...]
[...] - inventio du peintre, dispositio (machine), elocutio (manière) - hiérarchie : peinture d'histoire [...]
[...] - selon le plus touchant c'est celui qui est conscient de son rôle, alors que si on est ému on ne peut pas émouvoir renversement des données de la mimésis : c'est pas en étant ému qu'on est émouvant. ECRIRE & DECRIRE LA PEINTURE - pas de dissociation entre description et jugement - D rencontre problèmes esthétiques et axiologiques : quelle méthode utiliser pour décrire ? comment rendre lisible le visible ? - double souci : descriptif (rendre compte du tableau) + littéraire (faire de l'écriture alors qu'il s'agit de décrire) Hypothèse : les Salons seraient des transpositions d'images picturales en images textuelles. Mais on ne peut pas vrmt avoir d'images textuelles. [...]
[...] Pourvu que les chairs ne se dissolvent point, que les parties putréfiées ne se séparent point, qu'il ne fourmille point de vers, et qu'il garde ses formes, le bon goût dans l'un et l'autre art ne rejettera point cette image. Il n'en est pas ainsi des yeux arrachés de la tête. [ . ] Cet oiseau cruel battant des ailes est horriblement beau." (p.267, Le Miracle des Ardents, Doyen) poétique de l'horrible qu'il emprunte à Homère mais en même temps nous dit que ce n'est pas montrable. [...]
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